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LA SOCIETE FRANCAISE DE L'APRES-GUERRE

Publié le 17/01/2022

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LA SOCIÉTÉ EN FRANCE DANS LA SECONDE MOITIÉ DU XXème SIÈCLE Au lendemain de la 2GM, la France est à reconstruire. Rapidement, les privations et les souffrances laissent place à un temps de prospérité, qualifié de « Trente Glorieuses » (1945/1975), qui offre les conditions d'une amélioration des conditions de vie. La société française se modernise, devient une société de consommation, qui participe aux progrès technologiques et scientifiques du temps, qui démocratise son système éducatif, accorde aux femmes une place nouvelle, s'ouvre aux peuples voisins. La conjoncture nouvelle depuis la fin des 1970's, ralentissement de la croissance plutôt que profonde crise, révèle pourtant la fragilité, les carences des progrès accomplis, jusqu'à remettre en cause les fondements républicains de cette société.
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« Le XX ème siècle II.

LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE A CONNU DE PROFONDS BOULEVERSEMENTS DE SES CONDITIONS DE VIE 1.

Plus de 75 % de la population est désormais urba ine L’exode rural a dépeuplé les campagnes françaises a u profit des villes, en particulier les villes moyennes et petites.

Mais le développement urbain n’est pas toujours trè s bien maîtrisé : construction de grandes ensembles dans les 1960’s qui deviennent des concen trations de populations touchées par la crise dans les 1980’s et 1990’s, avec montée de l’insécurité e t multiplication des dégradations.

Le dépeuplement des campagnes est cependant davanta ge celui de la campagne profonde.

D’autant que, depuis le début des 1980’s, un processus inverse s’est enclenché : la « périurbanisation » a étendu l’espace urbain dans les campagnes proches des agglomérations avec le développement des « cités dortoirs » et des banlieues pavillonnaires.

2.

La société française est devenue, durant les Tre nte Glorieuses (1945/1975), une société de consommation Cette société de consommation se caractérise par l’ amélioration du niveau de vie.

 Augmentation du pouvoir d’achat : hausse des salaires, intervention de l’Etat prov idence par la création, en 1947, du Salaire Minimum Vital, en 195 0, du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti), augmentation des retraites et du minimum vieillesse, allocations jeune enfant, bourses d’étude.

 Transformation des budgets des ménages : la part des dépenses alimentaires a diminué au p rofit des dépenses consacrées à l’automobile, à l’habitat avec les progrès du confort, la multiplication des appareils électroménagers et l’accroissement des ré sidences secondaires, aux loisirs (la durée du travail hebdo est passée de 40 h en 1946 à 39 h en 1982, et dorénavant 35 h ; celle des congés payés est passée de 4 semaines en 1963 à 5 en 1982).

Alor s qu’en 1956, 1/5 ème des ménages disposait d’une voiture, ils sont 81 % en 2004, tandis que 99 %, 95 %, 92 %, 70 % des ménages ont respectivement un réfrigérateur, un téléviseur couleur, un lave-linge , un magnétoscope.

L’essor de la société de consommation s’accompagne de l’émergence d’une « classe moyenne » qui représente 70 % de la population active.

Cette classe moyenne n’en est d’ailleurs pas réelle ment une.

Il n’y a pas, au sein de cette population, de conscience de groupe.

Elle est simplement un ens emble de personnes unies par un leitmotiv : consommer.

3.

L’évolution des conditions matérielles s’accompa gne de profondes transformations dans le monde du travail.

 La progrès considérable de l’éducation et de la fo rmation de la main-d’œuvre permet de hauts niveaux de qualification.

 La société de consommation signifie une multiplica tion des services et, par conséquent, la tertiairisation de la population active : les 2/3 d e la population active travaillent dans les secteur s des services aux entreprises ou aux personnes privées.

 Cette tertiairisation s’accompagne d’une important e féminisation : en 1961, 41 % des femmes sont actives contre 80 % aujourd’hui des 25-49 ans.

 Le secteur primaire a connu un recul très importan t en terme d’effectifs, tandis que la mécanisation, l’intensification, la spécialisation permettent à l a France d’être le leader agricole européen.

 La main-d’œuvre ouvrière a également fortement dim inué du fait de la robotisation, des délocalisations, des mutations des structures de pr oduction, facteurs de chômage.. »

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