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LA SOCIÉTÉ EN FRANCE DANS LA SECONDE MOITIÉ DU XXème SIÈCLE

Publié le 17/01/2022

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I. LA SOCIÉTÉ DURANT LES TRENTE GLORIEUSES 1. Une période de prospérité (1945 - 1974) Les causes de la prospérité Le baby-boom, le progrès scientifique qui génère des innovations donnant naissance à des activités nouvelles (transport aérien des passagers), et le rajeunissement d'anciennes industries comme le textile (essor des tissus synthétiques) et la chimie (matières plastiques, colorants). Le rôle de l'Etat Un néocapitalisme se met en place, caractérisé par une large intervention de l'Etat et part une concentration des entreprises. L'Etat oriente l'économie par la planification incitative, nationalise les secteurs de base (énergie, transport, banques) et propose des avantages sociaux : c'est l'Etat – providence.

« Le XX ème siècle 3.

La fin des campagnes Dans les 1960’s, la mécanisation de l’agriculture, la modernisation des outils de l’industrie, la robotisation et la tertiarisation entraînent des tr ansformation radicales dans les conditions de trava il et des avancées sociales importantes (déclin de la pay sannerie marqué par la baisse de l’effectif de la population agricole depuis 1945).

La modernisation de l’agriculture Dès 1960, sous l’influence du Marché commun, de la mise en place de la Politique agricole commune (PAC) et de l’impact du progrès technique, le nombr e de paysans diminue.

Les jeunes se détournent de l’agriculture en raison de l’accroissement de l’off re d’emplois non agricoles.

Enfin, l’agriculture productiviste (le « pétrole vert français »), qui a recours aux engrais, aux méthodes scientifiques et à la mécanisation dans le but d’augmenter la production, fait disparaître les petites exploitations.

L’essor urbain Entre 1945 et 1960, les campagnes se vident.

L’exod e rural étant important, les villes connaissent une forte croissance.

De 1955 à 1970, pour faire face à la crise du logement, on construit, à la périphérie des villes, des grands ensembles (tours et barres, entourés de parkings et des 1 ère grandes surfaces).

4.

Les limites de la prospérité La course à l’innovation La croissance est inégale selon les secteurs : elle touche des secteurs comme les biens de consommation ou les industries de pointe, mais pas les secteurs traditionnels comme le textile, qui fait les frais de la mondialisation de l’économie et de l’émergence des pays ateliers (main-d’œuvre bon marché).

La montée du chômage A partir de 1967, la rapide transformation et les c oncentrations d’entreprises provoquent une poussée du chômage (400 000 chômeurs), ce qui entraîne la c réation de l’ANPE.

En 1968, le SMIG est relevé de 35 % (accord de Grenelle) et le temps de travail est uniformisé entre les différentes catégories professionnelles.

II.

LA SOCIÉTÉ DEPUIS LES ANNÉES 1970 1.

Une croissance ralentie depuis 1974 En 1974, la France est atteinte par la crise économ ique mondiale, provoquée par l’augmentation du prix du pétrole (x 4) (chocs pétroliers en 1973 et 1979), mais doit aussi beaucoup à l’insuffisance de la compétitivité des entreprises, au ralentissement dé mographique qui entraîne une réduction de la production dans certaines secteurs (automobile, éle ctroménager, matériaux de construction), et à l’augmentation de la concurrence internationale.

Accompagnant la hausse du pétrole, le cours de nomb reuses matières 1 ère augmente dans les 1970’s.

En produisant à des prix inférieurs à ceux des puis sances occidentales, les Nouveaux pays industrialisés (NPI) concurrencent l’Europe.

Les manifestations de la crise sont multiples : la croissance se ralentit de moitié, la production sidérurgique et automobile stagne et une forte infl ation se développe.. »

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