LA PROBITÉ - LE RESPECT DU BIEN D'AUTRUI
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
1. Lecture - Le portefeuille. (Dumont, un ouvrier, est en chômage. Sa fille aînée, Lucie, est malade.) Depuis plusieurs jours il n'y avait plus un centime chez les Dumont et les fournisseurs refusaient tout nouveau crédit. Le matin même, Dumont avait tenté près de l'un d'eux une dernière démarche et n'avait rien obtenu... Accoudé à la table, le père pensait avec amertume : J'ai pourtant fait ce que j'ai pu... J'ai beaucoup travaillé et je ne demande qu'a travailler encore... Jamais personne n'a demandé mon aide en vain... Maintenant, j'ai besoin d'aide à mon tour, mais les autres s'écartent de moi. « Comme il remuait ses idées sombres, la petite Françoise entra dans la maison. Elle avait couru au soleil et revenait avec des yeux rieurs. Elle dit : J'ai trouvé un petit livre... Je le mets sur la table. « Puis elle sortit. Le père leva la tête. Ce que la fillette avait pris pour un petit livre était un portefeuille. Dumont l'ouvrit : il contenait dix billets de mille francs. Dumont les replaça dans le portefeuille et se leva... Son premier mouvement fut de porter bien vite le portefeuille au commissariat de police où celui qui l'avait perdu irait certainement le réclamer. Comme il se dirigeait vers la porte, Lucie toussa dans la chambre voisine. Cela lui donna un coup au coeur et il s'arrêta. Ses yeux firent le tour de la pauvre demeure. Il vit la cheminée sans feu, le buffet vide... Le portefeuille était dans sa main. Il l'ouvrit, palpa les billets. Dix mille francs !... La guérison pour Lucie, des mois de bonheur pour ses trois enfants... Personne au monde ne saurait... Mais non ! Il ne pouvait pas être malhonnête. Il ne le pouvait pas... Il tenait les billets dans sa main. Avant de repartir, il voulut les replacer dans le portefeuille. Ce fut alors qu'une carte de visite lui glissa entre les doigts. Il y jeta un regard et sursauta. La carte portait ces mots : Philippe Vilsec, négociant... « Ah ! celui-là, pensa Dumont, il ne me dira pas même merci ! Un homme si dur ! Il me doit toujours six cents francs... Il est très riche... Dix mille francs, pour lui, ce n'est rien. Chez moi, ce serait la vie... « Voilà que Lucie tousse encore... Ses mains tremblaient en touchant les billets. Son trouble était si grand qu'il n'entendit pas Lucie ouvrir la porte. Que fais-tu là, papa ? demanda-t-elle. D'où vient tout cet argent ? « Il blêmit et répondit sans la regarder : Françoise vient de trouver ce portefeuille. J'allais le porter au commissariat lorsque j'ai découvert cette carte. Vois ! — M. Vilsec ? fit-elle. Ce vilain homme ! Justement !... Il me doit toujours six cents francs et même davantage... Et voilà que son portefeuille tombe entre mes mains : c'est une justice. Une fois de plus, dit Lucie, tu lui rendras le bien pour le mal... Porte donc le portefeuille tout de suite au commissariat. Merci, fit-il, tu as raison, ma fille. «
D'après Ernest PÉROCHON - Les Yeux clairs. Delagrave
«
5.
Qu'est-ce qui rend ce problème encore plus difficile ? Vilsec est riche, dur, doit de l'argent à Dumont et ne diramême pas « merci ».
6.
Résumons : Dumont hésite entre deux devoirs :
sauver sa famille, mais en devenant malhonnête ; a.
rester honnête, mais laisser sa famille dans le besoin. b.
7.
Pourquoi Dumont dit-il: « Son portefeuille tombe entre mes mains, c'est une justice » ? Etes-vous de cet avis ?Que dit Lucie ? Qu'en pensez-vous ?
8.
Pourquoi Dumont lui dit-il : « Merci, tu as raison, ma fille »?
3.
Réflexions sur la vie.
Qu'est-ce que l'honnêteté, la probité ? La qualité de ceux qui respectent le bien des autres. 1.
Pourquoi faut-il rendre ce qu'on a trouvé ? Cela ne nous appartient pas.
Si je perdais un objet, qu'est-ce queje souhaiterais ? 2.
On dit parfois : « Qui vole un oeuf vole un boeuf.
» Expliquez. 3.
Avez-vous trouvé des objets ou de l'argent ? Qu'avez-vous fait ? 4.
Avez-vous perdu un objet et quelqu'un vous l'a-t-il rapporté ? Que lui avez-vous dit ? 5.
Que faire des objets trouvés ? Les remettre à leur propriétaire si on le connaît, ou bien à l'instituteur, au maire,au commissaire de police, au gendarme.
Que se passe-t-il s'ils ne sont pas réclamés au bout d'un an et un jour?
6.
4.
Actions et problèmes.
Françoise a trouvé une paire de ciseaux dans la classe.
Vous lui en faites la remarque.
Elle vous répond : «Peuh ! ça ne vaut pas grand-chose...
» Que lui dites-vous ? 1.
Vous trouvez dans la rue un billet de 10 F et vous entendez deux camarades dire que c'est M.
Durand qui les aperdus.
Il est bien plus riche que vous.
Que pensez-vous ? Que faites-vous ? 2.
Louis a rapporté à son propriétaire un trousseau de clefs perdues.
Le propriétaire donne à Louis 1 F.
Ce derniern'est pas content.
Il espérait recevoir davantage.
Que lui dites-vous ? 3.
L'épicier s'est trompé et vous a rendu 1 F de trop.
Que dites-vous ? 4.
5.
Résolution.
Ce que je trouve ne m'appartient pas.
Je le remets à l'institutrice, au maire ou au commissaire de police.Si je gardais un objet trouvé, je serais un voleur..
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