La Comédie
Publié le 10/02/2013
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La Comédie est un genre théâtrale qui a pour but de divertir, de faire dire et réfléchir les spectateurs, en représentant les travers et les ridicules des caractères et des moeurs d'une société ; Contrairement à la Tragédie qui cherche à émouvoir et instruire les spectateurs, « placere et docere « (latin), et provoquer sa terreur ou sa pitié par le spectacle des passions humaines en luttent entre elles ou contre le destin. La Comédie met en scène des personnages banals, communs ou populaires comme des petits marquis, bourgeois, ou des valets et servantes qui réussissent à prendre le pouvoir sur leurs maîtres, opérant ainsi un renversement des valeurs, durant une époque présente ou contemporaine dans un village, une petite ville ou une maison ordinaire. Alors que la Tragédie présente des personnages célèbres, hauts placés, au pouvoir et destin exceptionnel qui sont souvent issus de la mythologie et des légendes gréco-romaines (Ce sont des héros : demi-dieux au sens étymologique du terme) comme Phèdre, Andromaque et OEdipe, dans une époque historique, lointaine ou antique, situé dans une grande ville, une capital ou encore un palais, un château. La Comédie est généralement écrite en prose, structurée en 3 ou 5 actes avec un langage raffiné et des procédés comiques tels que les gestes, les jeux de mots, les situations qui prêtent à sourire. Elle mélange le langage soutenu avec le familier afin de provoquer le rire. Dans ce genre théâtral, on a quatre différents types: la comédie d'intrigue, la comédie de caractères, la comédie de moeurs et la grande comédie. Le registre comique et de l'humour repose sur différentes formes de comique, comme comique de gestes (grimaces), de mots, de répétitions et situations (quiproquos) ou la farce (chute, arroseur arrosé, coups de poing...) ou encore une fin heureuse. Par exemple on peut considérer la scène d'Or...
«
mariage), la religion à l ’exc ès et l’hypocrisie religieuse.
L’ école des femmes est ainsi
une grande com
édie écrite par Moli ère.
Moli ère critique la condition des femmes au
XVII
ème si ècle avec cette pi èce (la soumission f éminine, les maximes du mariage et
l'enfermement physique => la femme doit garder la maison).
La com
édie corrige les
mœurs donc par le rire, « Castigat ridendo mores ».
M
ême si l’Ecole des Femmes
est une satire de l'utilisation hypocrite de la religion et que Moli
ère s'attaque à ceux qui
invoquent la d
évotion à des buts personnels (comme dans le Tartuffe), c’est une pi èce
quand m
ême comique et on a une fin heureuse comme on en a dans la plupart des
pi
èces comiques.
A la fin, on a l’arriv ée miraculeuse du p ère d’Agn ès.
Tous les
personnages m
échants ou grotesques sont les perdants. Agn ès est heureuse avec un
autre et Arnolphe, le vieux barbon , est
écart é. Le m échant ridicule est puni, les deux
jeunes amoureux sont r
éunis, le spectateur sort content de cette com édie. Ainsi dans
le Bourgeois Gentilhomme, on peut retrouver les proc
édés comiques comme les
situations qui pr
êtent à sourire et les personnages aillant des r épliques comiques.
Dans l’acte 3, durant les sc
ènes 2 et 3, on a une servante, Nicole, qui se moque de
son ma
ître qui n’a aucune d’autorit é sur sa servante, Monsieur Jourdain. Il n’arrive pas
à
la faire se taire. Quand Nicole rit, les spectateurs rissent aussi. Nicole est une donc
servante qui r
éussit à prendre le pouvoir sur son ma ître, op érant ainsi un renversement
des valeurs.
M.
Jourdain fait que des phares interrogatifs, au lieu d’en faire
imp
ératives. Nicole coupe chaque fois la parole de son ma ître. Cette situation donne
naissance donc
à une sc ène comique qui pr ête à sourire.
La Trag
édie r épond à la r ègle des trois unit és (un lieu, un jour, une action), la r ègle de
la biens
éance et de la vraisemblance , puis sa composition en 5 actes et qui est
g
énéralement écrite en vers, et enfin sa progression dramatique (l'exposition, le nœud
et le d
énouement ). Par exemple dans l'un des plus beaux chefsd’œuvre de Racine, il
respecte bien la fameuse r
ègle des trois unit és et celle de la biens éance. Durant l’acte
1 et l’acte 2, les personnages, Oenone et Ph
èdre ; Ism ène et Aricie, s'expriment sur un
ton
élev é et parfois sublime (et en vers en alexandrins), c’est un des caract éristiques
de la trag
édie.
Dans l’acte 1, on a une relation du respect entre Oenone et Ph èdre,
mais pas de soumission m
ême si Ph èdre est la ma îtresse de Oenon. C’est comme un
amour maternel qu’Oenone a pour Ph
èdre.
Oenone est donc une servante qui est
toujours pr
ête à mourir apr ès sa maitresse (c’est comme un sacrifice ).
Elle a un
langage totalement identique
à celui de sa ma îtresse.
Dans la trag édie, on a un
langage
élev é et les personnages parlent toujours de la m ême fa çon, alors que dans
la com
édie, on a plut ôt un langage familier (ex : dans le Tartuffe, Dorine utilisait un
langage familier qui est totalement diff
érent de celui de son ma ître). Dans l’acte 2, on
a une relation plut
ôt amicale, comme des sœurs, entre Ism ène et Aricie. Aricie a pour
r
ôle de conseiller et a une obsession de sauver sa ma îtresse, comme Oenone en a .
»
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