la classe, un espace d'interaction
Publié le 29/09/2014
Extrait du document
«
participants exercent sur leurs actions respectives lorsqu’ils sont en présence
physique immédiate les uns des autres ».
Il est donc question d’un agir (action) qui
permet d’influencer le comportement de son interlocuteur par son propre
comportement.
Nous retrouvons cette influence dans cette définition qui considère
l’interaction comme un " système de comportements de différents partenaires qui
s'influencent réciproquement dans des actions concrètes " ( Cranach et al.
1980 : 78).
Dans ce sens, BANGE.P (1990 :52) conclut qu’« une interaction est donc une action
sociale réciproque, c'est à dire qui s'exerce à la fois dans le sens de A à В et dans
celui de В à A ».
L’un et l’autre des partenaires de l’interaction sont à la fois émetteur
et récepteur sans se limiter à une succession de stimulus-réponses (actions réactions).
A ce propos, JACQUES.F (1985 :209) écrit : « Une interaction effective n’est
évidement pas une action ou une réaction qui passe de l’un à l’autre, ni même
l’influence réciproque que les partenaires exercent sur leurs actions respectives par
l’intermédiaire de l’image qu’ils se donnent (GOFFMAN.E), mais le processus
synchronique qui s’effectue entre eux en tant seulement qu’ils sont en relation ».
Il
s’agirait donc de négociation, de compromis et d'ajustement social et relationnel entre
des interactants ayant des objectifs différents et cherchant à trouver un terrain
d’entente.
Il ne serait plus question d’un but au niveau de l’interaction, mais de
réciprocités des motivations des interactants.
« Il n'y a donc pas lieu de parler d’un
but de l'interaction comme on le fait souvent implicitement de manière erronée : le
seul but commun des interactants est d'interagir, de communiquer, c'est un but
formel.
Il convient de parler de l'accord négocié entre les acteurs sur les buts
individuels de chacun et sur le degré de compatibilité entre les buts.
L'interaction
n'est pas une harmonie, mais un compromis, c'est à dire toujours plus ou moins un
conflit » (BANGE.
P.
1990: 65)
Selon Kerbrat-Orecchioni (1990), « d’une manière générale, on entend par
interaction la détermination réciproque et continue des comportements des
partenaires en présence ».
il ne pourrait pas donc y avoir d’interaction sans
partenaires.
Le modèle SPEAKING de HYMES qui vise à définir le compétence de
communication compte parmi ses composantes les Participants dans l’interaction.
Ce modèle se compose des éléments suivants :.
»
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