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ILLETTRISME ET TROUBLES DU LANGAGE (CRPE)

Publié le 22/02/2012

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I. QU'EST-CE QUE L'ILLETTRISME ? 1) Définition  A l'UNESCO d'abord, on parle d'Analphabétisme fonctionnel 1958 « est fonctionnellement analphabète toute personne incapable de lire et écrire, en le comprenant, un exposé simple bref de faits en rapport avec sa vie quotidienne » (illettrisme et analphabétisme sont toujours liés au quotidien). 1987 « sont fonctionnellement analphabètes ceux qui ne sont pas capables d'exercer toutes les activités pour lesquelles l'alphabétisation est nécessaire dans l'intérêt du bon fonctionnement de leur groupe (= rapport d'intégration) et de leur communauté, ni de continuer à lire, écrire et calculer en vue de son propre développement et celui de la communauté ».
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« b) Réponses officielles · Action des professionnels de santé · Action culturelle et éducative des associations et des services publics de proximité (réalisations d’activités en dehors du temps scolaire…) · Démarches auprès des tout-petits · Accompagnement à la scolarité · Collectivités territoriales et entreprises · ANLCI (agence nat.

de lutte contre l’illett., 2001 ), GPLI (groupe permanent de lutte contre l’illett.

) · Offres de formation pour les adultes c) Illettrisme et école  L’action de l’école en faveur de la lutte contre l’ illettrisme : - réussite des apprentissages - maîtrise de l’écrit - maîtrise de la langue française (plus globalement)  Stratégies adaptées aux contextes spécifiques : - écoles des ZEP, enseignement bilingue, classes accu eillant des enfants du voyage - scolarisation des détenus mineurs, enseignement spé cialisé (IME, IMP, CLIS, RASED, hôpitaux de jour), SEGPA (section d’enseignement gé néral professionnel adapté) Les enfants du voyage : - Scolarisés à l’école primaire dans des écoles « n ormales » ; peu sont scolarisé au secondaire (souvent par le biais du CNED).

- Les familles sont sédentarisées à 50 % - Il ne vont pas au collège car : tradition orale, méfiance de l’école, problème de langue Le milieu carcéral : - la 1/2 des personnes n’ont pas de qualification - depuis 1994 :un repérage systématique est opéré s ur les personnes volontaires - apports culturels (théâtre, journal…) - difficulté d’avoir un suivi en maison d’arrêt (en instance de jugement, courtes peines)  A l’école primaire : - dans les programmes de 2002 : * création des PPRE (projet personnel de réussite éducative) suite aux évaluat ions nationales * lire et écrire dans toutes les disciplines - modalités : * CP aménagés : CP à effectif réduit (12 élèves), CP renforcé par un maître supplémentaire (surnombre d’enseignants dans l’école), CP accompa gné par un assistant d’éducation Institution scolaire et prévention de l’illettrisme : « prévention » = ce principe permet à l’école d’ass umer ses responsabilités (en quoi l’école est-elle responsable de l’illettrisme)  Travail sur les difficultés d’apprentissage des él èves (en particulier dans le domaine de la langue)  Travail sur le contexte de ces difficultés  Causes de l’illettrisme  Problèmes posés par les élèves en difficulté  Relations avec les parents. »

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