Il vaut mieux prévenir le mal que de le faire expier. Appliquez cette maxime à l'éducation
Publié le 17/05/2012
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Ce n'est pas qu'il faille ne laisser aucune liberté aux enfants, qu'on doit habituer à la responsabilité; mais pour cette expérience, les occasions où l'on ne pourrait prévenir le mal quand on le voudrait, se présenteront en assez grand nombre sans qu'il y ait besoin de les faire naître.
«
lMveloppement.
Quand on s'efl'orc~ de développer l'adresse et la vi
gueur des enfants par la gymnastique ct les travaux ma
nuels ; quand
on travaille à fortifier leur raison, à éclai
t·er leur intelligence, il diriger leur imagination vers les
belles choses,
it affermir leur volonté pour le bien ; quand ·
on leur fait prendre de bonnes habitudes, avant qu'ils
n'entrent dans
la vic réelle, que fait-on autt·e chose que
de prévenir par tous les moyens possibles, les malhew·s
qui pourrairnt les fmpper, ou les fautes qu'ils pourraient
commettre? L'ôdneatiou, dans son ensemble, n'est donc
qu'une longue application de la maxime: « Il vaut mieux
prévenir le mal que de le faire expier.
"
Mais, si de l'ensemble nous passons aux petits côtés
de l'{•ducation, aux moyens employés quotidiennement
par les maitl'cs et
maîtresses pour diriger leurs élèves,
nous retrouverons l'application
du même principe.
Sans doute, on serait quelquefois tenté de laisser le~
enfants agir en toute liberté et recevoir des choses mêmes
un enseignement qui st~rait d'accord avec celui de lem
maîtt·e pour leur montrer qu'il ne faut pas faire ce que
le règlement défend.
La maîtresse pourrait laisser telle
petite
fille bavarder pendant toute la demi-heure consa
crée il la rédaction d'un devoir : quand le moment vien
drait de présenter ce devoir, l'enfant s'.
»
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