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FONCTIONS DE RELATION ET FONCTIONS SENSORIELLES (CRPE)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

I. LES PERCEPTIONS SENSORIELLES Les organes des sens détectent les informations qui nous entourent : ce sont des informations sensorielles. On appelle stimulus toute information provoquant une excitation d'un organe des sens. Ces stimuli sont transmis au cerveau sous forme d'influx nerveux. Ce dernier les enregistre, analyse, traite, mémorise et compare les informations reçues ; ils les interprète en fonction des informations qu'il a déjà en mémoire. C'est alors qu'il prend conscience des sensations. C'est ce qui nous permet de nous situer par rapport à notre environnement. En réponse, le cerveau ou la moelle épinière (cas des réflexes) produit des réactions adaptées.

« Fonctions de relation IV.

L’AUDITION Le son est une vibration transmise par l’air.

Les ondes sonores agissent sur les différentes parties de l’oreille qui entrent successivement en vibration.

La partie visible de l’oreille est le pavillon qui concentre les sons à la manière d’un entonnoir.

Les sons sont ensuite transmis par le conduit auditif.

Cet ensemble forme l’ oreille externe.

Le conduit auditif possède des poils et sécrète une matière gr asse, le cérumen, qui arrête les poussières.

La vibration est transmise par le tympan, qui la transmet à une chaîne de 3 osselets : le marteau , l’ enclume et l’étrier .

Cet ensemble constitue l’ oreille moyenne ; celle-ci est située dans une cavité des os du crâne et communique avec le pharynx par l a trompe d’Eustache.

L’oreille moyenne est toujours pleine d’air.

L’ étrier appuie sur une membrane ovale , qui ferme l’oreille interne et transmet la vibration au liquide qui remplit le limaçon.

C’est à ce niveau qu’un tapis de cellules ciliées, les cellules auditives, enregistre le signal et le communique (par le nerf auditif) au cerveau, qui alors l’interprète.

L’ oreille interne comprend aussi 3 canaux semi-circul aires (répartis dans les 3 directions de l’espace), dont le rôle est de donner le sens de l’ équilibre.

V.

LA VISION L’œil est l’organe de la vue.

Il reçoit et enregist re une image.

La lumière entre dans l’œil en traversant successiv ement plusieurs milieux transparents : la cornée, qui est la membrane qui protège l’œil, puis un liqu ide fluide comme de l’eau, l’humeur aqueuse.

La lumière passe au niveau de la pupille, qui se rétrécit quand il y beaucoup de lumière ou se dilate lorsqu’il y en a peu (phénomène de diaphragmation).

La lumière traverse ensuite le cristallin, une lentille entourée de muscles.

Ceux-ci lui per mettent de modifier sa courbure en fonction de la distance de l’objet observé afin d’avoir toujours une image nette .

Lorsque le cristallin ne peut pas modifier suffis amment sa courbure, donc accommoder, on doit ajouter des lentilles pour compense.

Ensuite, la lumière traverse un liquide de consista nce gélatineuse, l’humeur vitrée (qui remplit le centre de l’œil) avant d’atteindre la rétine au fon d de l’œil.

La rétine est formée de cellules visuelles , les cônes pour le vision des couleurs et les bâtonnets pour la vision crépusculaire en niveaux de gris (sensibilité lumineuse).

Ce son t ces cellules nerveuses qui captent la lumière et transmettent le s informations visuelles par le nerf optique au cerveau qui les interprète.

Le globe oculaire est entouré de 2 parois : une membrane protectrice , la sclérotique , blanche et résistante, et une fine membrane pigmentée de noir, la choroïde .

A l’avant de l’œil, cette dernière forme l’ iris coloré qui entoure un orifice : la pupille.

QUESTIONS Représentez chronologiquement les différents élémen ts mis en jeu dans la situation suivante : « Pierre fait griller du pain pour son petit déjeun er.

Il est en train de lire quand soudain il perçoit une odeur de brûlé.

Il se précipite pour so rtir les tranches carbonisées, les saisit, se brûle et les lâche… » Odeur de brûlé dans l’environnement ⇒ stimulation des fosses nasales ⇒ transformation du stimulus en message sous la forme d’un influx nerveux ⇒ arrivée au cerveau dans la zone de sensibilité olfactive ⇒ traitement de l’information par le cerveau : recon naissance et localisation de l’odeur ⇒ transmission à l’aire de programmation des commande s motrices ⇒ codage sous forme d’un influx moteur ⇒ transmission par les fibres du nerf moteur à l’org ane effecteur du mouvement ⇒ saisie de l’objet, récepteurs au chaud et à la douleur stimul és ⇒ réaction réflexe : supprimer le stimulus douloureux, lâcher les tranches de pain.. »

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