Faites appel à vos souvenirs; et dites quelle influence ont exercée sur vous les élèves de l'école primaire que vous avez fréquentée

« 1 Jlvelo ppemen t.

Quel l{l\C SOit\'unbni'l'aS que ron éprOUVCgt éralemenl it parler de soi-mt~me, je vais essayer d'indique!' que Iles ont t'•t{•, en cc qui concrme mon cni·neti·re, les cousé­ queuces de mon séjour au milieu de mes petill'S com­ pagnes de l'école primairr.

Il est certain que cc contaet joumalit'I' el presque con- -~~"l,n e~crct~ sur moi une grande influencl'·.

infltwiw: parfois bonnr, parfois mamaise; w'·anmoius, je croi~ pouvoit· l'aftirmer, le hien qui en est résulté a ét(• plus grand que le mal qu'elle a produit.

Lorsque jr suis arrivt'·r it l't'-cole primaire, mon c, mais ou y poHvail aisément remarquer une dosr• considérable d'orgueil.

une haute opinion de ma petite persomw, une grande dis­ position ü mc fùchcr contre quiconque voulait s'oppo!'rr· à mes caprices, une forte tendance it railler mes com­ pagnes lorsqu'elles se trompaient.

Il est prohahlc que la maîtt·essc dt'•vouôe qui m'avait sous sa direction, que la mt'·I'C trop tcndr·r qui mc gùtait un peu, n'atll'aient pas réussi, par des rcmonLI·ances, it mc gut'·rir compli>tcment de tous ces vilains défauts ; le contact des autres éll>\·cs les a détruits, me semble-t-il, ou tout au moins att!mués considérablement.

J'ai dû rabattre un pQu de mon orguc·il, lorsque je me suis troméc avec des enfants mieux douées que moi ir tous les points de vue; l'opinion que j'avais de moi-mt~me s'est modif1{~c, ct je suis devenue un peu plus modeste.

Pour· obtenit·, comme les antres, des récompenses, j'ai vu qu'il me fallait travailler, ct comme elle~, mr bien conduirr.

rempl-ir tons mf:'s drvoirs aYcc exactitude.

1/t'·miilation,. »