enseignement, histoire de l' - éducation & enseignement.
Publié le 22/05/2013
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achevaient leur apprentissage par celui du raisonnement « dialectique », c’est-à-dire par l’étude de la philosophie.
Chaque branche du savoir était étudiée séparément, etpouvait faire l’objet de recherches poussées.
L’un des élèves de Platon, Isocrate, fonda ainsi une école spécialisée dans la rhétorique, où l’on apprenait à organiser sondiscours — de l’exorde à la péroraison —, à varier les genres — humble, tempéré, sublime —, à maîtriser les figures de style et le rythme de la phrase.
Aristote contribua à préciser les limites de chaque discipline en rédigeant, pour le « lycée » qu’il avait fondé, une série de livres traitant, en détail et selon un ordre réfléchi,des différentes matières qu’il fallait enseigner.
Il sépara ainsi la logique de la géométrie, l’étude du vivant de la physique et affirma l’autonomie de ce qui ne relevait que dela philosophie, et que ses successeurs nommèrent « métaphysique ».
Deux autres écoles philosophiques eurent une influence déterminante sur l’évolution de la pensée, le« Jardin » d’Épicure et le « Portique » des stoïciens Zénon et Chrysippe.
À Rome, après une période de fidélité scrupuleuse aux vieilles traditions religieuses et culturelles, la pédagogie grecque se répandit à l’instigation de Scipion Émilien.
LesGrecs devinrent les maîtres de la jeunesse romaine à laquelle ils enseignaient grammaire et rhétorique pour qu’ils parviennent à maîtriser l’art oratoire.
Les Romains instaurèrent des écoles sur tout l’Empire.
Ils fixèrent d’abord l’enseignement de la lecture et de l’écriture assuré par un primus magister, qui s’adressait aux enfants à partir de l’âge de sept ans ; puis un second stade d’enseignement, assuré par le grammaticus, qui portait sur la grammaire, les connaissances générales et s’adressait aux enfants à partir de onze ans ; enfin un troisième niveau, sous la direction du « rhéteur », dans lequel les adolescents les plus brillants pouvaient apprendrel’art oratoire et les éléments du droit.
Le prestige des anciens maîtres grecs eut dans le monde romain un effet pervers, dénoncé notamment par Sénèque, dans la mesure où il changea progressivement la« dialectique » philosophique en un « commentaire » des auteurs anciens et fit des écoles romaines des institutions davantage tournées vers la conservation du savoir quevers une réflexion novatrice.
3 L’ENSEIGNEMENT DANS LE MONDE MÉDIÉVAL
Si la fidélité aux textes anciens marqua à Rome le déclin d’un certain type de réflexion, d’autres peuples surent utiliser les ressources offertes par le commentaire pourdévelopper un type de pensée original.
Les pédagogues juifs, chrétiens et musulmans fondèrent ainsi explicitement leur enseignement sur la conservation etl’approfondissement d’un livre dans lequel se condensait leur tradition.
3.1 Enseignement talmudique
Les Hébreux développèrent un système où le Talmud était le support d’un apprentissage familial de la lecture, de l’écriture et de l’histoire du peuple de Dieu.
Chacun destermes utilisés pour caractériser les divers aspects de l’enseignement traduisent la conception que le peuple juif se faisait de l’importance de la transmission du savoir et desméthodes qu’il fallait utiliser.
Le mot « talmud » signifie « l’étude » ; ce qu’il étudie est la Torah, c’est-à-dire la « loi enseignée » par Moïse.
La base de son étude est laMichnah, la « répétition » des opinions émises par les premiers maîtres, qui doit introduire un effort en vue de concilier ces différentes opinions et, à défaut, conduire auchoix de l’une d’entre elles.
L’enseignement donnait lieu à une interprétation de la Torah, la Halakha, qu’il fallait suivre, et à des commentaires ou paraboles, la Aggadah, propices à de nouveauxdéveloppements.
Ainsi défini, l’enseignement était à la fois ce qui intégrait l’individu à son peuple et ce qui lui traçait une perspective d’évolution dans laquelle serejoignaient les exigences théoriques, morales et religieuses.
3.2 Écoles coraniques
École coranique (Ispahan, Iran)Construite entre 1612 et 1629 à l'initiative d'Abbas Ier le Grand (1587-1629), la Masjid-é Imam ou mosquée de l'Imam(anciennement Masjid-é Shah ou Mosquée du roi) à Ispahan est un exemple type de mosquée-medersa, remplissant la doublefonction de mosquée et d'école coranique.
Sa coupole, qui atteint 52 m de haut, est recouverte d'une faïence turquoise typique del'architecture iranienne.Art Resource, NY
L’enseignement du Coran joua un rôle comparable dans le développement de la civilisation musulmane.
L’enfant devait apprendre à lire et à écrire (le terme d’écolecoranique, al-kuttab, est dérivé de la racine arabe « KTB » qui signifie « écrire ») afin de pouvoir accéder à la révélation du Coran.
Par cet apprentissage, il s’élevait au- dessus des contingences naturelles.
Un étudiant, littéralement « celui qui cherche », al-talib, n’était pas simplement un individu accumulant les savoirs, les bibliothèques qu’il fréquentait, appelées « maisons de la sagesse » et les madrasas (de « ma », le lieu, et « DRS », racine du verbe étudier), tendant à former l’étudiant au Bien en lui transmettant les connaissances tenues pour vraies.
3.3 Développement de la scolastique
Université de Cambridge (Royaume-Uni)Fondée au XIII e siècle sur le modèle d'Oxford et de la Sorbonne, l'université de Cambridge est l'une des plus anciennes et des plusprestigieuses du monde.
Composée de 31 collèges, elle constitue un très bel ensemble d'architecture médiévale (gothique) etclassique.
Parmi ses lauréats les plus connus, on compte Charles Darwin, John Maynard Keynes, Oliver Cromwell, ou encore JohnMilton.Arvind Garg
Au déclin de l’Empire romain correspondit l’épanouissement du christianisme.
Écoles de catéchumènes, puis, plus tard, écoles de catéchisme et écoles épiscopalesdiffusaient la connaissance des Écritures saintes.
L’héritage gréco-romain ne fut cependant pas rejeté puisque les enseignements laissaient toujours une large place aux artslibéraux : le trivium qui regroupait la grammaire, la rhétorique et la logique, et le quadrivium, l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique.
Les pères de l’Église,.
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