dissertation

« Pour le déroulement de la leçon du jour, il faut présenter le sujet d’étude, organiser les conditions d’observation c’est-à-dire faire des activités extra muros pour une observation directe du phénomène. Par exemple au CI, amener les enfants voir des repères fixes comme le drapeau de l’école pour l’observation directe lors d’une leçon sur « identifier des repères fixes dans l’environnement immédiat » ou faire parcourir les élèves des distances lors d’une leçon sur « estimer des distances parcourues.

Ceci suscitera la motivation des enfants, prendra en charge le principe d’activité et favorisera l’apprentissage en vue de recenser leurs représentations sur le sujet d’étude. Après la phase d’observation libre, vient l’observation dirigée.

C’est le moment d’analyser les productions en passant par la localisation réelle par exemple quand nous étudions la végétation de ma région au CE2, permettre aux enfants de localiser l’objet c’est-à-dire aller sur le terrain, ou représentée du fait ou du phénomène par la visualisation en utilisant des images et/ou des cartes, par exemple utiliser une carte murale pendant la leçon sur « l’industrie au Sénégal » au CM2.

Faire décrire et comparer les faits ou les phénomènes géographiques mettra fin à cette étape Ainsi, nous pendrons en charge le principe de globalité c’est-à-dire partir du global vers les éléments en tenant compte du syncrétisme enfantin. Après cela, faire avec les élèves le point de l’essentiel à retenir en vue de fixer les notions et d’abstraire la connaissance sous forme de résumé, d’une carte, d’un plan… La phase d’évaluation mettra fin à la leçon.

Elle a pour but de mesurer le niveau de maîtrise et de repérer les lacunes à remédier. La procédure que nous venons de proposer va rendre nos leçons de géographie plus vivantes et permettra d’atteindre efficacement les objectifs de cette discipline.

Le constat qui a été fait dans les classes sur la manière dont les enseignants déroulent les leçons de géographie à l’école élémentaire est vérifié par tant d’exemples.

Cependant, nous pensons que les enseignants devront mettre en pratique la démarche d’une leçon de géographie préconisée par le législateur en tenant compte de ses principes méthodologiques afin de ne plus en faire une discipline figée comme l’ont constaté certains.

Ailleurs, d’autres pensent que le manque de matériel (cartes murales, image…) est une des causes de ce constat.

Les technologies de l’information et de la communication ne seraient-elles pas un atout pour les enseignants pour pouvoir mieux réussir leurs leçons de géographie ?. »