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DÉFINITION ET HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE DE JEUNESSE (CRPE)

Publié le 22/02/2012

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histoire
I. DÉFINITION D'UN GENRE LITTÉRAIRE · La littérature d'enfance construit un ensemble de références largement commun à tous les Français, et qui est, pour l'essentiel, indépendant du monde de l'école. · Elle englobe tout : - transmission orale (histoires transmises de bouche à oreille) telles que berceuses, chansons, formulettes, comptines, un texte chanté… - transmission écrite : tous les enfants que nous avons été ont tous lus des livres et on leur a tous lu des livres · Pour qu'il y ait légitimité littéraire, il faut qu'il y ait une critique : or, les enfants ne sont pas en mesure de critiquer… ⇒ difficulté de légitimer la lije
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« 3) Quelle est la compétence de l’enfant - lecteur ?  Compétences linguistiques : on s’adresse à des enfants, des jeunes lecteurs ⇒ capacité à déchiffrer (importance du rôle du médiateur pour les très jeun es enfants qui ne savent pas lire).

 pas de lexique spécialisé (car n’est pas dans la c apacité de l’enfant)  pas de structure syntaxique complexe ou trop longu e ; pas de métaphore  Compétences cognitives : certains mondes restent inconnus de l’enfant Exemple : le monde du travail (sauf les références connues : boulanger, boucher, enseignant…), l’érotisme…  Compétences culturelles : la culture va se développer par la fréquentation des textes.

Cette culture est nécessaire ( par exemple : un roman policier = on s’attend à un meurtre, un e enquête, une victime, un coupable…).

Remarque : on aura des adresses en tutoiement (contrairemen t en littérature générale), un lexique plis simple… ⇒ on s’adresse à des enfants.

4) Fonctions de la lecture  La modélisation : je m’identifie à un personnage, je vis pas procu ration.

Exemple : thèmes de l’exclusion, du chômage… Elle permet de voir comment le personnage s’en est sorti.

 on a une sympathie ou un antipathie par rapport à d es personnages, tandis que l’adulte a un recul par rapport à ces situations et n’éprouve pas d’empathie pour un personnage par exemple .

 La polysémie : l’œuvre littéraire renvoie toujours à une plural ité de significations, elle renvoie à plusieurs types de lecture, plusieurs niveaux de le cture (1 er degré, 2 nd degré…), plusieurs sens.

 Mais la réception du récit ne dépend pas seulement des compétences des jeunes lecteurs mais aussi de leur besoin spécifique.

⇒ un enfant / ado n’exprime pas le même besoin que l ’adulte.

L’enfant est toujours tourné vers l’avenir, il a besoin du neuf, du rapide, de connaî tre ce qu’il ne connaît pas (tandis que l’adulte n’est pas forcément dans ces besoins-là).

Les éditeurs s’emparent de ces besoins-là.

Synthèse  On peut dire que le statut d’un texte littéraire i mplique une collaboration du lecteur.

 La littérature de jeunesse est donc composée de te xtes dits littéraires et d’autres moins tout comme la littérature générale = la lije appartient bien à la littérature générale, c’en est une classification et pas un sous-genre.

 En revanche : on peut dire avec certitude que ce n ’est pas parce que le texte appartient à la littérature de jeunesse qu’il n’est pas littéraire.

 Dans les Docs d’Application, on trouve : « La littérature adressée à l’enfance ne s’est jamais située en dehors de la littérature que lisent les adultes .

». »

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