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Je pense donc je suis. Descartes

Publié le 19/03/2020

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descartes

«Parce qu’alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensais qu’il fallait [...J que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s’il ne resterait point après cela quelque chose [...] qui fut entièrement indubitable. »

« Mais aussitôt après je pris garde que, cependant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité : je pense donc jesuis, était si ferme et si assurée, que les plus extrava-gantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. »

«Je déracinais cependant de mon esprit toutes les erreurs qui avaient pu s’y glisser auparavant. Non que j’imitasse en cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter ; car au contraire, tout mon dessein ne tendait qu’à m’assurer, et à rejeter la terre mouvante et le sable, pour trouver le roc ou l’argile. »

(Discours de la méthode, troisième partie).

Mais le doute de Descartes va bien plus loin dans la mesure où il rejette aussi les évidences intellectuelles, les vérités mathématiques. «Je rejetai comme fausses toutes les raisons que j’avais prises auparavant pour démonstrations. »

descartes

« Pensée/ 43 soi-même.

En clair, il faut remettre en cause le pseudo savoir dont on a hérité et commencer par le doute : « Je déracinais cependant de mon esprit toutes les · erreurs qui avaient pu s'y glisser auparavant.

Non que j'imitasse en cela ~ sceptigues, qui ne doutent que _pour douter; car au contraire, tout mon dessein ne ten­ dait qu'à m'assurer, et à rejeter la terre mouvante et le sable, pour trouver le roc ou l'argile.» (Discours de la méthode, troisième partie).

Ce qu'on appelle métaphysique est justement la disci­ pline qui recherche les fondements du savoir et des choses, qui tente de trouver « les premiers principes s:t les premières causes».

Descartes, dans ce temps d'incertitude et de · soupçon généralisé, cherche fa vérité, quelque chose dont on ne puisse en aucun cas d uter; · qui résiste à l'examen le plus impitoyable.

Cherchant quelque chose d'absolument certain, il va commencer par rejeter comme faux tout ce qui peut paraître douteux.

« Parce qu'alors je désirais vaquer seulement à là recherche de la vérité, je pensais qu'il fallait [ ...

] que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait point après cela quelque chose [ ...

] qui fut entièrement indubitable.

» fï:e doute de Descartes est provisoire et a pour but de ~uver une certitude entière et irrécusable.

Or il est sûr ue·les sens nous tram ent arfois.

Les illu­ sions optique en témoignent assez.

Je dois donc reje­ ter comme faux et illusoire toût ce ue les sens me fourmssent.

e principe est-aussi facile à comprendre que dlthcile à admettre, car comment saurais-je alors que le monde existe, que les autres m'entourent, que j'ai un corps? En toute rigueur, je dois.

temporaire­ ment considérer tout cela comme faux.. »

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