En vous appuyant sur votre expérience personnelle, sur des exemples littéraires ou cinématographiques, vous exa-minerez le sens et la valeur de cette réflexion : » Le racisme est une misérable machine de mots pour justifier notre hété-rophobie et en tirer profit.
Publié le 10/02/2015
Extrait du document
· Comme l'explique Albert Memmi, le racisme est d'abord fait de mots, organisés en discours et allant même parfois jusqu'à constituer une idéologie (nazisme).
· Il s'appuie volontiers sur des stéréotypes : l'Arabe est fourbe, le Noir ou le Corse paresseux, le Juif ou l'Écossais avare...
· C'est un discours violent, d'exclusion radicale : on se souvient de la violence verbale et physique des discours d'Hitler.
· Cependant, les propos en apparence anodins du « racisme ordinaire « contiennent par nature une violence larvée dont on ne mesure pas toujours les conséquences éventuelles.
«
248 I Les sujets généraux
CORRIGÉ SEMI-RÉDIGÉ
Éléments d'introduction
• Constat d'un paradoxe, avec Albert Memmi: nous
sommes tous prêts à condamner
le racisme et pourtant
nous sommes tous sujets à des réactions de rejet de
!'Autre.
• Selon lui, le racisme est « une misérable machine de
mots pour justifier notre hétérophobie et en tirer
profit».
•
Annonce du plan : le racisme est certes un discours,
mais
il peut devenir violence physique; il vise à justifier
une réaction instinctive et à légitimer l'exploitation de
l'homme
par l'homme.
Première partie: le racisme,
une
•machine de mots•
• Comme l'explique Albert Memmi, le racisme est
d'abord fait de mots, organisés en discours et allant
même parfois
jusqu'à constituer une idéologie
(nazisme).
• Il s'appuie volontiers sur des stéréotypes: l'Arabe est
fourbe,
le Noir ou le Corse paresseux, le Juif ou !'Ecos
sais avare ...
• C'est un discours violent, d'exclusion radicale: on se
souvient de la violence verbale et physique des discours
d'Hitler.
• Cependant, les propos en apparence anodins du
« racisme ordinaire » contiennent par nature une vio
lence larvée dont on ne mesure pas toujours les consé
quences éventuelles..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Albert Memmi: « Le racisme est une misérable machine de mots pour justifier notre hétérophobie et en tirer profit. »
- Gandhi écrivait : «Il faut un minimum de bien-être et - de confort; mais passé cette limite, ce qui devait nous aider devient source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n'est que poursuite du vent. Ce faux idéal n'est qu'un traquenard. » Pensez-vous comme Gandhi que maîtriser ses besoins peut conduire au bonheur? Vous illustrerez votre réflexion, en vous appuyant sur des exemples précis tirés de votre expérience personnelle, de vos
- Federico Mayor, directeur de l'UNESCO, déclare : « Pour certains, la culture ne comprend que les chefs-d'œuvre, que ce qui atteint au sublime, dans les différents champs de la réflexion et de la création ; pour d'autres, la culture va jusqu'à englober tout ce qui fait qu'un peuple se distingue des autres, depuis ses productions les plus sophistiquées jusqu'à ses croyances, ses coutumes, ses manières de vivre et de travailler. » Vous analyserez ces deux conceptions de la culture en les
- Gandhi écrivait : « Il faut un minimum de bien-être et de confort ; mais passé cette limite, ce qui devait nous aider devient source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n'est que poursuite du vent. Ce faux idéal n'est qu'un traquenard. » Pensez-vous comme Gandhi que maîtriser ses besoins peut conduire au bonheur? Vous illustrerez votre réflexion en vous appuyant sur des exemples précis tirés de votre expérience personnelle, de vos le
- Jean-Claude Renard, rendant compte de son expérience de poète, analyse dans les lignes qui suivent la relation qu'il entretient avec son propre langage : « Il a ses racines en moi comme j'ai mes racines en lui. Il est un miroir à double réflexion où je reconnais ce que je suis et ce que je ne suis pas. Par suite, c'est un miroir qui me trahit- aux deux sens de ce verbe. Car il donne de moi une image à la fois plus vraie et plus fausse que celle que je puis, consciemment ou inconscie