Capitale de la douleur, Paul Eluard
Publié le 07/11/2019
Extrait du document
«
Antithèse
Les deux derniers ensembles de poèmes « les petits justes » et « Nouveaux Poèmes » marquent
dans la vie de Paul Eluard un renouveau, un optimiste retrouvé.
Renouveau sentimental ressenti lors des retrouvailles avec son épouse, Gala.
L’ensemble de
textes « Nouveaux poèmes » lui est d’ailleurs dédié alors que les autres ensembles ne le sont
pas.
Ces textes ont été composés entre 1924 et 1926, période d’entre deux guerre et traduisent
l’espoir ressenti par l’auteur.
Certains textes évoquent la joie de l’amour retrouvé
- Eluard célèbre sa joie de retrouver Gala dans le poème Celle de toujours, toute.
Cf vers 19 et
24) : « Je chante la grande joie de te chanter », « Je chante pour chanter, je t’aime pour
chanter.
».
Sa douleur semble prendre fin.
- Dans le poème La courbe de tes yeux , au-delà de la célébration de l’amour à sa femme,
l’auteur écrit un réel hymne à l’amour en usant de changements de pronoms et les
métaphores- cf vers 14 et 15 « le monde entier dépend de tes yeux purs ; et tout mon sang
coule dans leurs regards ».
L’auteur évoque sa confiance dans un monde meilleur.
- Dans le poème « Paris pendant la guerre », le champ lexical évolue au fil du texte – cf feu,
meutrière, terribles… jusqu’à ange, rêves, désirs » pour terminer sur une note optimiste
« monde délivrée »
- Le poème en prose « sous la menace rouge » évoque la gaité.
La répétition de certains mots « baiser, ennui, rire » ; la sonorité en « i », « ieux » contribuent
à donner un aspect poétique.
Le mot « rire » décliné sous plusieurs forme « elle rit » ; « d’un rire insensé, d’un rire de fin du
jour » le poète évoque la gaité, la femme joyeuse.
Dans cette partie résolument optimiste, l’auteur affirme son espoir dans la vie sentimentale et
sociétale meilleure.
Marqué par l’expérience de 1914-1918, Eluard dénonce la violence et la cruauté aveugle des
hommes.
Comme les autres surréalistes, Eluard est résolument pacifiste.
Synthèse :.
»
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