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Vénus - mythologie.

Publié le 25/05/2013

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Vénus - mythologie. 1 PRÉSENTATION Bronzino, Allégorie de Vénus Peintre officiel de la cour des Médicis, Bronzino fait preuve d'un style précis qui tire parti des leçons de l'art de la Renaissance -- notamment de Michel-Ange et de son maître Pontormo -- pour aboutir à une nouvelle alchimie chromatique et à de subtils équilibres compositionnels qui en font un des hérauts du maniérisme florentin. Parmi les oeuvres les plus significatives de sa production se distingue l'Allégorie de Vénus, oeuvre caractérisée par le raffinement très codifié de son érotisme marmoréen et glacé.Agnolo di Cosimo di Mariano Tori, dit Bronzino, Allégorie de Vénus (autrefois connue sous le titre Vénus et Cupidon entre le Temps et la Folie), 1540-1545. Huile sur bois, 146,5 × 116,8 cm. The National Gallery, Londres. By kind permission of The Trustees of the National Gallery, London/Corbis - mythologie. Vénus (mythologie), dans la mythologie romaine, déesse de l'Amour et de la Beauté, assimilée à l'Aphrodite des Grecs. À l'origine divinité des Jardins et des Champs, Vénus voit sa figure se confondre avec celle d'Aphrodite aux environs du IIe siècle av. J.-C. Sa légende reprend alors les attributions et les épisodes de la déesse grecque. 2 LÉGENDE Botticelli, la Naissance de Vénus Sandro Botticelli, la Naissance de Vénus, v. 1485. Tempera sur toile, 172,5 × 278,5 cm. Galerie des Offices, Florence. Bridgeman Art Library, London/New York Comme son équivalente grecque, Vénus naît, nue, de l'écume des flots. Déesse d'une grande beauté, elle est l'épouse de Vulca...

« v.

100 av.

J.-C.

Ile de Mélos, Grèce.

Marbre, hauteur : 202 cm.

Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, muséedu Louvre, Paris.Bridgeman Art Library, London/New York Dans l’art antique, citons tout particulièrement la célèbre Vénus de Milo (qui, datant de l’époque hellénistique, représenterait en fait la grecque Aphrodite).

L’art romain compte également de nombreuses Vénus, adaptations ou copies d’une Aphrodite du sculpteur grec Praxitèle.

Les néoclassiques ont eux aussi été inspirés par la figure de la déesse — avec par exemple la Vénus italique de Canova (1810, palais Pitti, Florence). 4.2 En peinture Botticelli, le Printemps : figures et symbolesExpression achevée du raffinement intellectuel de la cour florentine des Médicis, le Printemps de Sandro Botticelli a probablement étécommandé par Lorenzo di Pierfrancesco de Médicis, cousin de Laurent le Magnifique.

Exécuté en 1481, le Printemps est une mise enévidence de l’Idea artistique (le beau idéal), indissociable dans cet esprit de la Naissance de Vénus, peinte par Botticelli quelquesannées plus tard.

L'œuvre est d’une grande virtuosité dans le traitement des drapés et des transparences, et d’une précision lyriquecomme le soulignent les quelque cinq cents variétés de fleurs qui parsèment le sol de la scène.

L’interférence complexe des mythes etla richesse des références allégoriques ont donné lieu, au cours des siècles, à de multiples interprétations du tableau.Sandro Botticelli,le Printemps, 1481.

Détrempe sur bois, 203 × 314 cm.

Galerie des Offices, Florence.© Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.Scala/Art Resource, NY À partir de la Renaissance, avec l’intérêt renouvelé pour les arts antiques, Vénus, symbole de la séduction, devient l’un des personnages mythologiques les plusreprésentés.

Elle est souvent figurée nue, dans des toiles d’une grande sensualité. Titien, la Vénus d'UrbinoTitien, la Vénus d'Urbino, 1538.

Huile sur toile, 119 × 165 cm.

Galerie des Offices, Florence.Bridgeman Art Library, London/New York La Naissance de Vénus de Botticelli (vers 1485, galerie des Offices, Florence) est sans doute l’une des œuvres les plus célèbres la représentant.

Le peintre fait également de la déesse le personnage central du Printemps, où elle est entourée par d’autres êtres mythologiques : Cupidon en angelot tenant son arc bandé, Flore, déesse des Fleurs et du Printemps, Zéphyr, le Vent d’Ouest, Chloris, les trois Grâces et Mercure, le messager des dieux. Cranach le Jeune, Vénus et CupidonLucas Cranach le Jeune, Vénus et Cupidon, v.

1540.

Huile sur bois, 196 × 89 cm.

Alte Pinakothek, Munich.Francis G.

Mayer/Corbis La plupart des grands maîtres se sont intéressés à la déesse de l’Amour et de la Beauté.

Parmi les nombreuses œuvres dont elle est le seul sujet figurent notamment la Vénus d’Urbino de Titien (1538, galerie des Offices) — qui a aussi probablement achevé la Vénus endormie de Giorgione (vers 1508-1510, Gemäldegalerie, Dresde) — et la Vénus au miroir de Vélasquez (vers 1650, National Gallery of Art, Londres). Les différents épisodes de la légende de Vénus font également l’objet de nombreuses représentations.

La déesse est ainsi mise en scène avec son fils Cupidon : Allégorie de Vénus de Bronzino (1540-1545, The National Gallery, Londres), Vénus et Cupidon de Cranach le Jeune (vers 1540, Alte Pinakothek, Munich) ; avec son amant mortel Adonis : Vénus et Adonis de Véronèse (vers 1580, musée du Prado, Madrid) ou Vénus et Adonis d’Annibal Carrache (1588-1589, musée du Prado, Madrid) ; avec son époux Vulcain : Vénus demandant à Vulcain des armes pour Énée de François Boucher (1732, musée du Louvre) ; avec le héros Énée, à qui elle fournit les armes réalisées par le dieu forgeron : Vénus en chasseresse apparaît à Énée de Pierre de Cortone (1630-1635, musée du Louvre), etc. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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