TISHTRyA

« MYTHES DE MÉSOPOTAMIE TISHTRYA ET ses ALLIÉS VEILLENT AU CYCLE DE LA VÉGÉTATION Le dieu utilise l'eau de la mythique mer céleste Vourukasha.

Prélevant la vapeur qui se forme au-dessus de sa surface, il en fait des nuages que Vata, le dieu du Vent, est chargé de pousser dans le ciel.

Plus loin, ils déversent l'eau dont ils sont porteurs sur les champs, qu'ils arrosent.

Ainsi, de la même façon qu'Anahita grossit le cours des différentes rivières qui irriguent la Terre, Tishtrya distribue les eaux venues directement du ciel.

L 'eau cependant ne suffit pas à faire croître la végétation : Tishtrya a besoin de l'a ide de Rapithwin, le dieu de la Chaleur de midi .

C'est ce dernier qui, en associant à la pluie le rayonne­ ment du soleil, permet aux plantes de pousser et de donner leurs fruits aux hommes .

Pendant l'h iver, la collaboration entre les deux dieux ne cesse pas : Rapithwin se retire sous Terre où il chauffe les eaux souterraines, qui maintiennent au chaud les racines des plantes.

À l'abri du gel, elles se préparent à retrouver leur vigueur au retour de la belle saison.

œ DANS LE CALENDRIER Si Tishtrya n'est pas très présent dans les mythes perses, l'importance qu'il revet pour les Perses est perceptible dans leur calendrier religieux.

Ainsi, le quatrième mois de l'année du calendrier porte le nom de Tir, qui évoque celui de Tishtrya.

Les hommes célèbrent également une fête de la pluie.

appelée Tiragan, en son honneur.

DE SIRIUS À Santis La pér i ode de l'année où l'étoile Sirius réapparaît dan s le ciel dµ matin est annonciatrice, pour les Egyptiens, de la crue du Nil.

Les prêtres, qui avaient remarqué cette concordance, développèrent le culte de l'étoile qu'ils personnifièrent sous les traits d'une déesse nommée Sothis.

Les deux plumes hautes et droites qu'elle porte sur la tête évoquent celles du dieu Amon, le Soleil.

De la même façon, Tishtrya entretient des relations étroites avec Ahura Mazda, dieu de la Lumière, et Rapithwin, dieu de la Chaleur de midi.. »