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SITES ET MONUMENTS EGYPTIENS

Publié le 03/10/2013

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LES ÉGYPTIENS DE L'ANTIQUITÉ PRATIQUENT LE POLYTHÉISME. Leur panthéon aurait

rassemblé jusqu'à sept cents divinités, un chiffre qui s'explique par le dynamisme

des cultes locaux. Certains dieux, en effet, re sont adorés que dans une seule ville

ou dans une seule région. Ainsi, la terre d'Egypte, du Delta jusqu 'aux confins

méridionaux, voit s'élever de nombreux temples, modestes ou démesurés.

Des sanctuaires sont construits partout du Nord au Sud de l'Empire, de Bouto

à Assouan, mais toujours au plus près du fleuve nourricier.

« À LA GLOIRE DES SOUVERAINS Les Égyptiens ont porté un intérêt comparable aux demeures des dieux et à celles de leurs rois, Pharaon étant à leurs yeux un fils des dieux.

Si les souverains étaient d'abord ensevelis dans des mastabas relativement frustes, la course au gigantisme s'amorce dès le XXVII ' siècle av.

J.-C.

avec la construction de la pyramide à six degré~ de Djoser, sur le site de Saqqarah, la plus vaste nécropole de l'Egypte.

Suivront les étonnantes pyramides de Gizeh.

Certains pharaons, de leur vivant, voient encore plus grand en se faisant bâtir des« châteaux de millions d'années», vastes complexes réunissant un temple dédié au culte du roi ainsi que son tombeau.

Ce fut le cas de la reine Hatshepsout à Deir el-Bahari, sans oublier l'extraordinaire temple d'Abou Simbel, qui célèbre Ramsès Il.

RECONSTITUTION DE LA PYRAMIDE À DEGRÉS DE DJOSER Dessin de Jean -Philippe Lauer pour l'Institut français d'ar chéolog ie orientale du Caire, 1936.

• • • • NAISSANCE D'UNE NOUVELLE SCIENCE La campagne d'Égypte fut menée tambour battant par Napoléon Bonaparte entre 1798 et 1801.

Cette expédition mil itaire - il s'agissait d'affaiblir la présence britannique en Orient- s'est révélée aussi et surtout une véritable mission scientifique.

Nombre de trésors ont été arrachés à leur terre natale ; les savants qui ont accompagné le général corse ont profité de ce long voyage pour établir un relevé des vestiges archéologiques et découvrir la fameuse pierre de Rosette.

Ces érud its, qui depuis longtemps s'intéressaient aux cultures antiques grecque et romaine, découvraient ainsi un nouveau champ d'investigations : l'égyptologie était née.

VESTIGES DU TEMPLE D'AMON À KARNAK Vue aérienne du principal sanctuaire de Thèbes, érigé sous la XIX ' dynastie .

!Photo Yann Arthus-B ertrand/ Corbisl. »

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