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Sérapis, un nouveau dieu pour Alexandrie

Publié le 15/12/2014

Extrait du document

dieu

Ce souverain de la XVIIIe dy­nastie sera le premier à faire inhumer un taureau sacré dans un tombeau particulier dans la nécropole de Saqqa­rah. Après sa mort, Apis est assimilé à Osiris. Dieu funé­raire et lunaire, il est alors adoré sous l'appellation d'Osor-Apis, Sérapis étant la forme grecque de ce mot. Se­lon Plutarque, « la plupart des prêtres égyptiens veulent que ce nom soit composé de ceux d'Osiris et d'Apis, éta­blissant ainsi et voulant nous apprendre qu'il faut voir en Apis une image aux belles formes de l'âme d'Osiris. «

A nouveau pouvoir nouvelle divinité

L

 

e culte de Sérapis, nou-veau dieu, est instauré vers 305 avant Jésus-Christ par Ptolémée Soter, premier souverain lapide. Le nouveau pouvoir souhaite offrir une divinité originale à Alexan­drie, sa superbe nouvelle ca­pitale. A l'image de la bril­lante et riche cité, Sérapis est donc présenté comme grec,

dieu

« sente souvent accompagné de Cerbère, le chien gardien des enfers) et agraire (sa couronne est une mesure à grain, et il arbore parfois la corne d'abondance).

Sérapis connaît égal ement une grande notoriété en tant que dieu guérisseur.

Le géographe grec Strabon évoque l'engouement qu'il suscite dans toutes les clas ­ ses de la société.

Il relate comment à Canope, dans le temple dédié à Sérapis, il se produit «des guéri­ sons te l les que même des hommes du plus grand mérite y ajoutent foi ».

Dans ses Histoires , le La­ tin Tacite rapporte lui aussi les nombreuses guérisons miraculeuses opérées par la grâce de la divinité , assimi lée à Esculape, dieu romain de la médecine .

Un culte populaire et très répandu S é rapi s est par ailleurs cou­ ramment assimilé à Zeus, dieu suprême du panthéon hellénique, et à Hélios, di­ vinité grecque person­ nifiant le soleil.

Com­ me nombre de divi ­ nités égyptiennes, Sérapis forme une triade avec sa pa ­ r è d r e,. »

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