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Quelle vie après la mort ?

Publié le 17/12/2014

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Que croyait le petit peuple de paysans ? C'est là un grand mystère, car les pauvres ne disposaient pas des richesses nécessaires à l'assurance d'une survie après

la mort telle que la dépeignent les textes (momification, tombe, offrandes). On peut seulement

affirmer qu'à une époque tardive, en tout cas, les pauvres pouvaient aspirer au salut, comme les riches.

Le sage Pétosiris, grand prêtre de Thot au IV siècle avant J.-C., fit graver sur sa tombe ce texte édifiant : « L'Occident (royaume des morts) est la demeure de qui est sans péché; j'adorerai dieu pour l'homme qui le rejoindra. Mais aucun ne peut l'atteindre sauf celui dont le coeur est intègre dans sa pratique de la justice

et de la vérité. Il n'y a point de distinction entre le

pauvre et le riche, sinon en faveur de celui qui se

révèle sans péché quand la balance et le poids sont

 

placés devant le Seigneur de l'éternité. «

« vélation au peuple des textes religieux et des formules ré­ servés aux seuls rois : « Voyez la vénérable chambre des ar­ chives, ses écrits ont été enle­ vés, la place des secrets est dépouillée à présent .

Voyez les formules magiques sont dévoilées et circulent, aussi leur contenu est maintenant inefficace, car le peuple les a en tête .

» Ains i, si seule s le s pyramides royales comportaient des tex ­ tes funéraires (les fameux Textes des Pyramides, le plus ancien corpus funéraire de l'humanité), les tombes des dignitaires ne présentant que des scènes de la vie quoti­ dienne, sous le Moyen Empi­ re les particuliers disposèrent d'un corpus funéraire : les Textes des Sarcophages.

A cette époque, la religion osirienne prit de l'im­ portance, et tout mort fut assimilé à Osiris .

Le dé­ funt , prenant l' aspect de dif ­ férentes divinités, déjouait les pièges de l'au-delà pour accé­ der à une vie sereine, sans pour autant être oisive, près d'Osi­ ris dans les Champs d'lalou .

Sous le Nouvel Empire (1550- 1080 avant J.-C.), un second pas fut franchi.

La destinée solaire des défunts prit de l'importance.

De nouveaux textes funéraires exclusive­ ment réservés aux pharaons apparurent , peints sur les pa­ rois des tombes royales.

Ils mettaient en scène le com­ bat de Rê contre le serpent Apopis et sa renaissance chaque matin .

Parallèlement,. »

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