PALMYRE : Une oasis sur la route des caravanes

« Un monument tétrapyle élevé sous Septime Sévère le divise en deux parties d'inégale longueur.

Au sud de cet arc s'ouvre une agora de style ionien, avec une grande cour carrée délimitée par quatre portiques .

Celle-c,i jouxte un édifice public qui abritait sans doute le Sénat .

A côté se trouve le théâtre de Palmyre, l'un des plus grands du Proche-Or ient.

La ville compte encore des thermes et un camp militaire érigé sous Dioclét ien pour accueillir la garnison romaine.

DES TEMPLES GRÉCO-ROMAINS POUR DES DIVINITÉS ORIENTALES Le principal édifice religieux de Palmyre, consacré en 32 apr.

J . -C ., est le sanctuaire de Bêl, le dieu suprême de la ville.

Il prend, à la mode orientale, la forme d'un temple principal entouré d'une vaste cour carrée bordée par des portiques .

Le temple, de plan gréco-romain, comporte une cella entourée d'une colonnade.

Ce qui fait son originalité est qu'on y accède non par l'avant, mais par le côté, en montant un vaste escalier.

Con trair ement aux temples gréco-romains, il ne comportait p as un t oit à dou ble p ente, mais une terrasse.

œ l.:ÂGE D'OR DE PALMYRE Avant d"être intégrée à l'Empire romain, Palmyre était appelée Tadmor par les Assyriens .

La première mention de la ville remonte au xrX" siècle av.

J.-C ..

mais son histoire ne nous est vraiment connue que depuis l 'époque romaine .

Pline, en 77 apr.

J.-C., la décrit comme une ville florissante.

enrichie par le com merce des carava nes ; ses négoc iants vont jusqu ' en Inde et en Chi ne, dont i l s vendent les prod uits dans tout l'Empire .

La ville est tributaire du pouvoir de Rome mais jouit d "une certaine indépendance .

Vers 129 apr.

J.-C .

.

l"empereur Hadrien la visite et lui octroie le statut de ville libre : elle prend alors le nom de Hadriana Palmyra .. »