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ORIGINES ET ÉVOLUTION DE LA RELIGION EGYPTIENNE DES DIVINITÉS ABSTRAITES AUX DIEUX ANTHROPOMORPHES

Publié le 19/09/2018

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LES DIEUX SONT DES HOMMES COMME LES AUTRES

Les Égyptiens redoutent les colères divines (qui se matérialisent par des épidémies, des sécheresses...), mais se délectent des traits de caractère si humains de leurs divinités : la jalousie de Seth, la cuistrerie de Thot, la belle humeur de Bès, la sensualité d'Hathor les rendent si familiers ! C’est donc naturellement que les Égyptiens finissent par représenter les membres du panthéon - d'ordinaire identifiés à des animaux - avec un corps d'homme ou de femme. De l'animal primitif, il ne reste que la tête, voire uniquement des oreilles ou des cornes.

DIEUX-ANIMAUX, LE ZOOMORPHISME

Paradoxalement, dans une civilisation où abondent tes dieux et les pratiques cultuelles, l'origine de la religion de l’Égypte ancienne demeure méconnue. Avant le milieu du IVe millénaire, chaque tribu rend hommage aux éléments naturels, ces forces abstraites qui sont à la source même de la vie terrestre.

 

Le village vénère un fétiche, lequel, au fil du temps, s'incarne de plus en plus dans un mammifère ou un oiseau. Dès lors, l'Égypte adore ces animaux qui sont aujourd'hui encore le symbole de sa civilisation : faucon, ibis, chacal, crocodile, scarabée, chat...

Héliopolis, Thèbes, Memphis... À chaque cité son récit de la Création. Si certains épisodes varient, le fondement demeure le même : l'ordre divin l’a emporté sur le Chaos EU. Les divinités, universelles et abstraites, constituent les éléments naturels de base : le Ciel, la Terre, l'Eau, l'Air... En propageant la vie sur Terre, elles sont à l'origine de tout - chaque arbre, chaque animal - et doivent en être continuellement remerciées.

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« DIEUX-ANIMAUX, LE ZOOMORPHISME Paradoxalement, dans une civilisation où abondent les dieux et le? pratiques cultuelles, l'origine de la religion de l'Egypte ancienne demeure méconnue .

Avant le milieu du IV' millénaire, chaque tribu rend hommage aux éléments naturels, ces forces abstraites qui sont à la source même de la vie terrestre.

Le village vénère un fétiche, lequel, au fil du temps, s'incarne de plus en plu!! dans un mammifère ou un oiseau .

Dès lors, l'Egypte adore ces animaux qui sont aujourd'hui encore le symbole de sa civilisation : faucon, ibis, chacal, crocodile, scarabée, chat...

LA CRÉATION Nout, symbole de la Voûte céleste, entoure le monde de son corps .

Papyrus reconstituant une fresque d'une tombe de la Vallée des Rois, Institut des Papyrus, Le Caire.

(Photo IGDAI • • • • • • • • • LES DIEUX SONT DES HOMMES COMME LES AUTRES Les Égyptiens redoutent les colères divines !qui se matérialisent par des épidemies, des sécheresses ...

), mais se délectent des traits de caractère si humains de leurs divinités : la jalousie de Seth, la cuistrerie de Thot, la belle humeur de Bès, la sensualité d'Hathor les rendent si familiers ! Ç'est donc naturellement que les Egyptiens finissent par représenter les membres du panthéon - d'ordi­ naire identifiés à des animaux -avec un corps d'homme ou de femme.

De l'animal primitif, il ne reste que la tête , voire uniquement des oreilles ou des cornes .

DI EU À TÊTE DE CROCODILE RECEVANT UNE OFFRANDE Bas-relief de Nectanebo 1" , vers 380-362 av.

J.-C .

Musée archéologique national, Bologne.

(Photo IGDAI. »

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