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NABU

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Placé aux côtés de son père, qui préside au destin des hommes et possède les tablettes de la destinée, Nabu devient tout natu­rellement celui qui est chargé de consigner par écrit les sorts fixés par Mardouk, faisant varier, à son gré, le nombre de jours assigné à chaque mortel. Les savants, maîtres de l'écriture, qui tiennent la première place dans le clergé de Babylone et de l'Assyrie, confèrent progressivement à Nabu une place de plus en plus éminente. Après une période plus difficile, le règne d'Assurbanipal (668-627 av. J.-C.] correspond à un renouveau du culte de Nabu et à la restauration de ses principaux temples.

« LE DIEU QUI MAÎTRISE L'ÉCRITURE La popularité de Nabu tient pour une grande part à l'étendue de ses attributions.

À l'origine, dans la mythologie sumérienne , E nki , lorsqu'il étab l it les principes de la civil isation, co nfi e l 'écr iture à Ni saba, divinité du Grain et des Roseaux -ces der­ niers servant à fabriquer les stylets des scri be s appelés cala­ mes.

En ki, d evenu Ea pour les Sémites, est le père de Mard ouk qui, au Il" millénaire, est placé à la tête du panthéon babylonien.

Son fils, Nabu, s'arroge alors la fonction de scribe su pr ême , e t passe bientôt, avec sa parèdre, Tasmêtum, pour l'inventeur de l'écriture .

P lacé aux côtés de son père, qui préside au destin des h ommes et possède les tablett es de la destinée, Na bu devien t tout natu­ rellement celui qui est chargé de co nsign er par écrit les sorts f ixés par Ma rdouk, faisant varier, à son gré, le nombre de jours assig né à ch aque mortel.

L es savants, maîtres de l'écriture, qui tiennent la pr em ière place dans le clergé de Babylone et de l'Assyr ie, confèrent progressivement à Nabu une place de plus e n plus éminente.

Après une période plus difficile, le règne d 'Assurbanipal [668-627 av.

J.-C.

] correspo nd à un renouveau du cul te de Nabu et à la restauration de ses principaux temples. ~ UNE ÉTOILE EST NÉE Dans la c ivilisat i on babylonienne, le premier lever d'A ldébaran, l'étoile la plus brillante de la constella tion zod iacale du Taureau, marq u a it, au mois d'avril, le début du Nouve l An .

A ldébaran, également appelée «é to ile de la Tab lette» , était consacrée au dieu Nabu, cel u i-là même qui cons ignait sur Les tablettes les décisions prises par les dieux sur le sort des hommes.

LES REPRÉSENTATIONS D'UN DIEU Dans la statuai re .

Nabu est fréquemment représenté comme un animal fantastique à gueue de serpent et pattes de felin ou d'oiseau de pro i e.

IL est recouver t d'écailles et arbore une paire de cornes .

Il a pour symb ole divin Le calame , sorte de stylet utilisé par Les scribes pour tracer les signes cunéiformes sur L es tablettes d'argile.

Ce calame peut orner Le dos du serpent-dragon figurant Mardouk ou ~tre tenu par Nabu lui-même.

A Palmyre.

ce dernier ap paraît parfois sous les traits d'un dieu jeune et beau, associé du fait de ses talents musicaux à l'Apollon des Grecs.. »

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