Mythologie et origines

« cohésion sociale ici .

Les récits mythiques mettent en avant les actions des hommes puisque les dieux agissent à l'image des hommes, comme les hommes.

Ils ont des comportements humains.

C'est ici une manière pour la société de s'identifier, de faire un parallèle entre eux et les dieux.

Et c'est du fait encore un moyen de renforcer la cohésion sociale. Les mythes sont des histoires changeantes . En effet, le mythe évolue au fil des siècles, époques, au fil des groupes qui s'en accaparent.

Au lieu de dire LE mythe d'Orphée, nous devrions plutôt dire LES mythes d'Orphée, ce qui n'est en fait pas du tout la même chose.

L'histoire change entre les différentes versions.

(ex : Au 5e siècle après JC, Prométhée fait le malheur des hommes dans le mythe alors qu'au 8e siècle après JC, il en fait le bonheur). Le mythe est en fait réactivité selon les époques, selon le contexte historique.

On peut par exemple penser à la Guerre de Troie pour le 2 nd Guerre Mondiale.

Ce qui fait qu'en fiat un mythe n'est jamais terminée, il a toujours une part d'actualité en lui. Les mythes sont des histoires à thèmes limités . Les mythes traversent les siècles, il y a des adaptations, ils changent...

Mais en réalité, ils ne changent jamais totalement.

Le fond de vérité du mythe ne change pas.

Il y a en lui une sorte d'intemporalité, de permanence, de noyau dur.

Par exemple, le mythe qui explique les origines ne peut pas étirer ces explications à l'infini, cela en deviendrait contradictoire.

Le mythe se situe toujours par rapport à l'homme aussi, par rapport aux différents caractères qu'il peut avoir.

Et donc, cela non plus n'est pas étirable à l'infini.

Il y a ainsi toujours une certaine permanence. Les mythes sont des histoires diversement illustrées . Ex : Épopée, théâtre, tragédie, poésie, peinture, sculpture, musique...

Il est d'ailleurs intéressant de comparer la littérature mythologique à des tableaux et autres. Définition du mythe Le mythe est une histoire d'êtres surnaturels sacrés d'origine inconnu qui relate des événements qui se référent à l'ordre du monde antérieur à l'actuel dont la fonction est de faire croire des choses qui constituent un élément fondamental de la cohésion sociale. Le mythe raconte (narratif), explique (étiologie), révèle (religion). 2) L'évolution de la perception du mythe La littérature grec commence avec Homère au 8e siècle avant JC (c'est avec lui que les mythes oraux deviennent écris : Iliade, Odyssée) puis avec Hésiode et sa Théogonie, poème sur l'origine du monde et des dieux.

C'est la source principale pour les grecs sur la création du monde et des dieux.

Vient ensuite Pindare qui écrite des poèmes au 6e siècle avant JC sur les héros antiques.

Dans cette mise à l'écrit qu'il y a des premiers mythes, la dimension religieuse, sacrée est très forte. Au 3e siècle avant JC apparaît la mythologie, c'est à dire la science du mythe.

Le caractère religieux du mythe diminue.

On juge aussi utile de réunir les mythes et de leur donner une unité, c'est le dictionnaire de mythologie.

Apollodore avec Bibliothèque va d'ailleurs être le premier à réunir ces mythes dans un seul et même livre. Vient par la suite la mythologie romaine au 3e siècle avant JC jusqu'au 5e siècle après JC.

Elle s'inspire essentiellement de la mythologie grec.

Les romains ont en effet repris le Panthéon grec avec des noms latins, bien qu'ils aient quelques mythes qui leur sont propres.

Le plus célèbre est la fondation de Rome avec les fameux Romulus et Rémus (on parle ici de l'origine d'une cité).. »