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Muses - mythologie.

Publié le 24/05/2013

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Muses - mythologie. 1 PRÉSENTATION Muses, dans la mythologie grecque, déesses de l'Inspiration poétique et musicale, de la Connaissance, et gardiennes de l'oracle de Delphes. 2 LÉGENDE 2.1 Inspiratrices des Arts poétiques Porcelaine de Chelsea Datant de 1765 environ, ces trois figurines de porcelaine représentent le dieu grec Apollon, entouré de Calliope et d'Uranie (respectivement Muse de la Poésie épique et Muse de l'Astronomie). Produits par la fabrique anglaise de porcelaine de Chelsea, ces bibelots à la pose théâtrale et reposant sur un socle ornementé sont caractéristiques du style rocaille en vogue dans le xviii e siècle européen. John Bethell/The National Trust for Places of Historic Interest or Natural Beauty À l'origine, les Muses sont au nombre de trois et président ensemble à l'Inspiration poétique et à la musique. Ce n'est qu'à l'époque d'Hésiode que leur nombre est fixé à neuf et leurs attributions déterminées. Selon ce dernier, ces jeunes femmes nées des neuf nuits consécutives que Zeus a passées avec Mnémosyne, la Mémoire, sont : Calliope pour la Poésie épique, Clio pour l'Histoire, Euterpe pour la Poésie lyrique, Thalie pour la Comédie, Melpomène pour la Tragédie, Terpsichore pour le Chant choral et la Danse, Érato pour la Poésie amoureuse, Polymnie pour la Poésie sacrée et l'Hymne et Uranie pour l'Astronomie. Mais les Muses restent d'une façon générale la source d'inspiration des poètes : « Il y a un troisième genre de possession et de délire, celui dont les Muses sont le principe : si l'âme qui en est saisie est une âme délicate et immaculée, elle en reçoit l'éveil, il la plonge dans des transports qui s'expriment en odes, en poési...

« Érato, Muse de la Poésie amoureuseÉrato, Muse de la Poésie amoureuse, a pour attribut la lyre.

Elle est généralement représentée couronnée de feuilles demyrte.Marcantonio Raimondi, Érato, v.

1500-1534.

Gravure, 18 × 15 cm.

Collection particulière.Historical Picture Archive/Corbis Si les Muses sont dans la mythologie la source d’inspiration des poètes, leurs personnages ont été un sujet de prédilection pour nombre de sculpteurs, peintres, poètes etcompositeurs, de l’Antiquité jusqu’à nos jours. On rencontre les Muses chez de nombreux auteurs grecs, dont Hésiode (Théogonie), Homère (Hymnes homériques), Plutarque (Propos de table) ou encore Lucien de Samosate (Portraits) .

Dans l’Antiquité grecque comme romaine, les Muses ont également inspiré de nombreuses peintures et statues.

Citons par exemple Trois muses : Uranie, Calliope, Melpomène, un vase grec à figures rouges (vers 455-440 av.

J.-C., musée du Louvre, Paris) ou le Sarcophage des Muses , un marbre romain (vers 160 av. J.-C., musée du Louvre). Avec le regain d’intérêt pour l’art antique qui se développe à partir de la Renaissance, les œuvres picturales représentant les Muses, seules ou accompagnées d’autrespersonnages mythologiques, sont légion.

Ainsi, la fresque de Raphaël Parnasse (1510-1511), au Vatican, met en scène les Muses et de grands poètes autour d’Apollon.

Le Parnasse d’Andrea Mantegna (1496, musée du Louvre) représente de même les Muses dansant autour du dieu de la Musique.

À la même période, Baldassare Peruzzi peint une Ronde des Muses .

Au XVIIe siècle, on retrouve Apollon entouré de deux Muses dans Uranie et Calliope de Simon Vouet (vers 1634, National Gallery of Art, Washington), tandis qu’Eustache Le Sueur peint le cabinet des Muses de l’hôtel Lambert (Paris) et que Romanelli orne l’un des plafonds du Louvre d’un Apollon et les Muses .

Nicolas Poussin, s’inspirant du Parnasse de Raphaël, réalise vers 1630 l’ Inspiration du poète (musée du Louvre).

Plus tard, Ingres et Gustave Moreau s’intéresseront eux aussi aux déesses de l’Inspiration artistique, le premier mettant en scène le Compositeur Cherubini et la Muse de la poésie lyrique (1842, musée du Louvre) et la Naissance des Muses (1856, musée du Louvre), le second réalisant une série d’études et de dessins tels que Apollon pleuré par les Muses et Apollon et les neuf Muses (respectivement 1856 et vers 1868, musée Gustave Moreau, Paris). Les Muses apparaissent aussi dans quelques œuvres musicales, dont les Muses de Pierre Beauchamp (1666) et le ballet Apollon Musagète de Georges Balanchine (1928). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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