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L'Odyssée d'Ulysse

Publié le 22/02/2012

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Une odyssée est un voyage aventureux. Plus généralement, le mot, en style familier, peut désigner les aventures ou la vie semée d'imprévus d'une personne. Bien entendu, le nom commun « odyssée » vient du titre L'Odyssée du poème épique attribué au Grec Homère. Le sujet en est le retour par mer, à Ithaque, une ile ionienne, d'Ulysse, qui a participé à la guerre de Troie : retour que retardent mille épreuves, souvent envoyées par les dieux, mais surmontées par le héros qui retrouve finalement sa femme Pénélope et son fils Télémaque. Ulysse appartient à la mythologie comme à la littérature: il peut passer, à ce double titre, pour symbolique de l'homme grec, mais son histoire donne à tous les hommes une raison d'avoir confiance en leur détermination. Ulysse, triomphant des obstacles pour retrouver le bonheur familial, est exemplaire de la destinée humaine. L'écrivain irlandais James Joyce (1882-1941) a intitulé Ulysse un roman contant une journée vécue à Dublin, en 1904, par un personnage médiocre, Léopold Bloom. L'histoire suit le plan du poème d'Homère : l'existence la moins intéressante, en apparence, peut donc s'apparenter à l'épopée, et L'Odyssée racontait, déjà, une vie dans laquelle nous pouvons tous, aujourd'hui encore, nous reconnaître. On retiendra également que L'Odyssée est le récit d'une navigation dans l'Antiquité : bien dominée, dès les débuts, par les Grecs, moins bien par les Romains, la mer fut pour eux tous une source de profits, mais elle fut souvent à l'origine de périls qu'ils redoutaient.

« femme et insulté par les prétendants, approuva la nouvelle idée de Pénélope : elle épouserait celui qui parviendrait àbander l'arc de son mari et à en user avec la même précision que lui.

Tous échouèrent.

Ulysse naturellement réussit.Alors, il massacra les impudents et, s'étant fait reconnaître de son épouse, il retrouva son royaume.Ulysse avait été très mêlé à la guerre de Troie : c'est lui, avant tout, qui avait persuadé le père d'Hélène d'exiger,de ceux qui voulaient épouser sa fille, le serment de protéger celui qu'il aurait choisi.

S'il se montra peu enthousiastepour rejoindre l'armée grecque devant Troie, il eut l'idée du cheval et il commanda le groupe qui s'introduisit ainsiastucieusement dans la ville.

Orateur convaincant, il sut toujours se montrer rusé.

C'est ce qui lui permit derejoindre Ithaque.

Son nom, d'ailleurs, signifiait « victime de l'hostilité ».

Il lui avait été donné par son grand-pèrematernel, Antolycos, qui était un tricheur notoire.Il apparaît comme le symbole de l'endurance, de la curiosité et du besoin de stabilité à la fois.

Tout comme sonépouse Pénélope incarne la patience et la fidélité.

Et Ulysse, certainement, est un bon exemple de l'espritd'entreprise, du goût de l'aventure, de l'habileté et de l'éloquence des Grecs.La légende voudrait qu'Homère, vieillard aveugle, ait erré, au IX' siècle avant J.-C., de ville en ville, en déclamantses vers.

On a soutenu que L'Iliade et L'Odyssée n'étaient pas du même auteur.

Il est probable qu'aux textesprimitifs furent faites des additions, par des rhapsodes, déclamateurs ambulants qui parcouraient la Grèce en disantles poèmes d'Homère.La connaissance de ces textes fut longtemps une part importante de l'éducation des jeunes Grecs, puis de celle desjeunes Romains, lorsque Livius Andronicus eut traduit Homère en latin (voir à Pédagogue).

Ils ont inspiré le poètelatin Virgile (71 ou 70 — 19 avant J.-C.), dont le poème L'Enéide a pour sujet la venue et l'installation en Italie, auprix de maints périls, d'un prince troyen rescapé du massacre, Enée.

Il s'agissait d'exalter l'empire d'Auguste, enchantant un héros national, fondateur de la race.

La famille de Jules César prétendait, du reste, descendre d'Enée. La marine dans l'Antiquité L'aventure d'Ulysse est largement, dans L'Odyssée, une aventure maritime, un périple (on notera que ce mot, quivient d'un mot grec signifiant « navigation autour », ne devrait, en principe, s'appliquer qu'aux voyages par voie demer).Au temps d'Homère, il n'y avait que de grandes barques, avec un mât à une voile, et des rames.

Elles pouvaienttransporter une centaine d'hommes.

A l'époque classique, il y eut des navires marchands et des navires de guerre.Ceux-ci étaient surtout des trières, ou trirèmes, à voiles et à rames, comportant trois rangs de rameurs superposés.Ils faisaient environ 36 mètres de long et ils avaient un éperon à l'avant pour percer la coque des bateaux adverses.Des masses de plomb, les « dauphins », pouvaient être lancées contre l'ennemi.

Les trières portaient 174 rameurs,une vingtaine de matelots et une dizaine d'hoplites, pour l'abordage et le combat.Athènes avait une flotte de 200 trières commandées, comme l'armée, par les stratèges (voir à Légions).

Lecommandant de chaque unité était nommé par les citoyens qui avaient armé son navire.Les Romains, eux, n'eurent une flotte permanente que sous Auguste.

Ils disposèrent de « vaisseaux longs », munisd'un éperon, qui pouvaient compter jusqu'à 6 rangs de rameurs, d'avisos, plus légers et de navires de transportcontenant une centaine d'hommes.

Le service était de 26 ans dans la marine.

Il y eut 8 escadres dont une à Fréjus,en Gaule, une à Alexandrie, une en Syrie et une en Libye.

Le commandement de chaque escadre était assuré par unpréfet qui était parfois un affranchi.

Il y eut aussi des flottilles sur le Rhin et le Danube.

La marine demeura toutefoisune arme peu considérée.

Et les Romains essayaient, quand ils le pouvaient, de rapprocher le combat naval, où ilsétaient mal à l'aise, du combat terrestre en accrochant par des grappins les navires les uns aux autres et enpermettant ainsi à leurs soldats d'infanterie de marine, le plus souvent des étrangers ou des affranchis, decombattre sur une succession de planchers comme ils l'eussent fait sur le sol.La navigation commerciale fut très active en Méditerranée.

Les navires de commerce, ronds et larges,fonctionnaient surtout à la voile.

Ils faisaient environ 5 noeuds (9 km à l'heure) par bon vent.

Le port le plusimportant d'Italie fut Ostie, sous l'empire.

Alexandrie était, pour les Romains, la porte de l'Orient.Il y eut aussi des routes maritimes fréquentées dans la Manche et dans la mer Rouge, pour se rendre en Inde ou àCeylan : au Ier siècle après J.-C., les bateaux romains employaient trois mois pour y aller et trois mois pour enrevenir.

Leurs intérêts commerciaux et la nécessité de lutter contre les pirates, très actifs, plus que leur goût,déterminèrent surtout les Romains dans leur politique maritime.. »

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