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L'incroyable culte du taureau Apis

Publié le 09/10/2013

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Parmi les traits caracté­ristiques de la religion égyptienne, il en est un qui a particulièrement frappé les esprits : le cul­te des animaux sacrés. Hérodote, qui visita l'É­gypte au Ve siècle avant J.-C., put alors écrire : « Leur pays ne contient pas beaucoup d'espèces animales (...), mais les animaux qu'il renferme, domestiques ou sauva­ges, sont tous sacrés à leurs yeux. «

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« dans l'Apieion, sa demeure ­ sanctuaire où tel le pharaon il disposait d'un harem , était choyé et entouré par tout un personnel sacerdotal chargé d'assurer un culte quotidien sur lequel nous sommes mal­ heureusement fort mal ren­ seignés, comme sur ses capa­ cités oraculaires du reste .

Visiblement, les sorties étaient rares et se limitaient à la par­ ticipation à certaines fêtes re­ ligieuses ou liées à la royauté .

li semble en effet que le tau­ reau Apis fût associé à cer ­ taines cérémonies importan­ tes, comme celles du jubilé.

Le pharaon et l'animal sacré de­ vaient alors effectuer une course, gage de fertilité.

Des funérailles grandioses S i l'Apis vivant pouvait être assimilé à Horus , le lien entre le culte de l'animal sa­ cré et le rituel royal se mani­ festait surtout à l'occasion de son enterrement , sur lequel on dispose d'informations nom­ breuses datant de la Basse Époque .

Comme le décès du pharaon, la disparition d'un Apis provoquait une grande émotion populaire, encore accentuée par un cérémonial fastueux et rigoureu x.

A la mort de l'animal, le deuil était proclamé pour une du­ rée de soixante -dix jours, le temps nécessaire à l'accom­ plissement des rites d'embau­ mement, qui étaient stricte­ ment les mêmes que pour le souverain .

Les serviteurs du dieu, qui pouvaient même ap­ partenir à la famille royale, devaient respecter un jeûne draconien (total pendant quatre jours entiers et partie l jusqu'à la fin des funérailles) et se livraient, peut-être au sein de la ouâbet , ou plus pro­ bablement à la porte de cette salle réservée aux rites de mo­ mificat ion, à certaines mani­ festations part i culières com­ me des lamentations funèbres.

Une fois l'embaumement ter­ miné, la momie était trans­ portée en grande pompe d'abord à la «tente de purifi­ cation », où elle recevait des offrandes, puis au Sérapéum .

Le s derniers rites avant son in­ humation, dont l'ouverture de la bouche, étaient alors ac­ complis.

Devant l'entrée des galer ies, un nain se livrait éga lement à une danse sa­ crée, dont la signif ication est assez obscure .

La momie était enfin disposée dans son sarco­ phage et emmurée dans la chambre funéraire, garnie du même type de mobilier que la tombe des huma i ns.. »

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