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LES PRIÈRES SUR LA DESTRUCTION DES TEMPLES - MYTHES DE MESOPOTAMIE

Publié le 19/09/2018

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mythes

QUAND LES DIEUX DÉLAISSENT LES VILLES...

 

Les Sumériens conçoivent l’histoire comme une alternance de périodes fastes, lors desquelles leurs villes connaissent gloire et richesse, et de périodes de décadence. Lorsqu'une cité entre dans une phase difficile, ses dieux protecteurs se détournent de leurs sanctuaires et finissent par les abandonner. Dans le même temps, ils retirent leur soutien aux habitants, qui doivent désormais affronter seul leur triste destin.

 

Les villes, sans protection, sont alors à la merci de leurs ennemis. Les guerriers adverses les pillent et les saccagent, profanent impunément les temples, tuent les hommes aussi bien que te bétail. Famine et épidémies se chargent d’achever tes survivants. Les poèmes de lamentations décrivent ce tragique tableau : dans ces villes désertées, tout n'est plus que désolation. La Lamentation sur ta destruction d'Ur, par exemple, insiste sur le contraste entre la splendeur passée et le désastre présent :

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« IUIULIYULILILIUUU QUAND LES DIEUX DÉLAISSENT LES VILLES ...

Les Sumériens conçoivent l'histoire comme une alternance de périodes fastes, lors desquelles leurs villes connaissent gloire et richesse.

et de périodes de décadence.

Lorsqu'une cité entre dans une phase difficile, ses dieux protecteurs se détournent de leurs sanctuaires et finissent par les abandonner.

Dans le même temps, ils retirent leur soutien aux habitants, qui doivent désormais affronter seul leur triste destin .

L es villes, sans protection, sont alors à la merci de leurs ennemis.

Les guerriers adverses les pillent et les saccagent, profanent impunément les temples, tuent les hommes aussi bien que le bétail.

Famine et épidémies se chargent d'achever les survivants.

Les poèmes de lamentations décrivent ce tragique tableau : dans ces villes désertées, tout n'es t plus que désolation .

La Lamentation sur La destruction d'Ur, par exemple, insiste sur le contraste entre La splendeur passée et le désastre présent : «So us ses portes majestueuses où l'on se promenait d'ordinaire, gisaient les cadavres ; Dans ses avenues où avaient lieu les fêtes du pays, gisaient des monceaux de corps.

» [trad.

N.

S.

Kramer] 07 lEs FOUDRES DIVIN ES Dans les poèmes, la destruction ou la mise à sac de la ville sont souvent exprimées au travers de métaphores.

limage d'un orage qui s'abat sur la cité, détruisant tout sur son passage, symbolise la colère divine, qui se matérialise ensuite dans les assauts menés par des troupes armées ennemies, ainsi que dans toutes les calamités qui accompagnent ces guerres, notamment les famines et les épidémies.

Derrière les promesses de résurrection des villes se cachent souvent des enjeux politiques.

Par la Lamentation d'Eridu.

il semble que le nouveau souverain ait cherché à se présenter comme celui dont la pieté allait rendre à la ville la protection d"Enlil.

Dans les autres textes, la promesse de renouveau a souvent pour fin de valoriser le règne d'un souverain, qui renouerait avec la grandeur passée.

Les nouveaux rois se posent ainsi en héritiers directs des glorieux souverains du passé .... »

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