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Les plantes sacrées de l'Egypte ancienne

Publié le 20/10/2013

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egypte

est la déesse principale, attes­tant ainsi sa fonction d'arbre de la vie universelle. Et c'est pourquoi le sycomore, com­me l'affirment certains tex­tes, est l'arbre sous lequel sont nés les dieux. Arbre de la guérison, il est aussi le sym­bole du passage du monde temporel au monde invisible. Le palmier est, comme le sy­comore, l'arbre de prédilec­tion d'Hathor mais aussi celui de Nout. C'est en effet sur son faîte que se tient cette dernière pour apporter aux défunts la boisson et la nour­riture qui leur sont néces­saires dans l'au-delà. A Her­mopolis, le dieu Thot est re­présenté par un palmier doum qui devait mesurer trente mètres de hauteur. Le palmier est également l'emblème sacré des nomes d'Héracléopolis et de Croco-dilopolis. Les architectes l'ont représenté sous forme de co­lonnes dans les temples.

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« du savoir.

C'est sous les larges et accueillantes ombelles des fleurs de papyrus qu'Isis se cache avec Horus enfant .

La déesse cobra Ouadjet, mère primordiale et nourrice d'Ho­ rus, le prend pour piédestal.

La plante magique mérite bien ce qualificatif car elle a des utilisations multiples : elle sert à fabriquer barques, supports d'écriture, friandi­ ses (le bas de la tige est co­ mestible), voiles, nattes, san­ dales, pagnes ...

La fleur du commencement L e lotus, emblème de la Haute-Égypte, est consi­ déré comme la fleur du com­ mencement, rassemblant les symboles du soleil, de l'eau, de l'air et de la terre.

Caché dans l'eau pendant la nuit, il surgit à l'air libre au lever du soleil, attiré par la lumière de Rê, dont il est le berceau primor­ dial.

Le lotus bleu, espèce la plus sacrée, est l'emblème de Néfertoum, fils de Ptah et de Sekhmet, seigneur des par­ fums et de la ville primitive de Memphis.

Horus enfant, à la tresse tombante et le doigt sur la bouche en signe de silence, est assis sur un lotus.

Autre plante aquatique à être encensé, le jonc de Haute­ Égypte symbolise la naissance des hommes.

Il participe au quatrième nom du pharaon, jouant ainsi un rôle de gar­ dien de l'harmonie du pays.

Des arbres et des buissons sacrés L e sycomore est un arbre sacré ; c'est par son inter­ médiaire qu'Atoum conçoit Osiris dans le corps de Nout.

Il est aussi étroitement lié au cycle osirien.

L'arbre étant le seul témoin gênant de l'as­ sassinat d'Osiris par Seth, ce dernier l'abat, fait évider son tronc par le feu et y place le corps de son frère.

Son bois ayant servi à fabriquer le pre­ mier cercueil de l'histoire, le sycomore appartient à la mys­ tique osirienne.

Il est le lieu de vie qui amène à la renais­ sance et devient par la suite la substance du pilier djed.

L'opération consistant à évi ­ der un tronc de sycomore, effectuée par les sbires de Seth, est reprise par les prê­ tres embaumeurs chargés de d'ôter les viscères du corps des défunts.

C'est Hathor, « la dame du sycomore », qui en est la déesse principale, attes­ tant ainsi sa fonction d'arbre de la vie universelle.

Et c'est pourquoi le sycomore, com­ me l'affirment certains tex­ tes, est l'arbre sous lequel sont nés les dieux.

Arbre de la guérison, il est aussi le sym­ bole du passage du monde temporel au monde invisible.

Le palmier est, comme le sy­ comore, l'arbre de prédilec­ tion d'Hathor mais aussi celui de Nout.

C'est en effet sur son faîte que se tient cette dernière pour apporter aux défunts la boisson et la nour­ riture qui leur sont néces­ saires dans l'au-delà.

A Her­ mopolis, le dieu Thot est re­ présenté par un palmier doum qui devait mesurer trente mètres de hauteur.

Le palmier est également l'emblème sacré des nomes d'Héracléopolis et de Croco­ dilopolis.

Les architectes l'ont représenté sous forme de co­ lonnes dans les temples.. »

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