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Les mythes grecs et leur postérité littéraire

Publié le 17/01/2022

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mythes

— Les dieux sont nombreux, mais les plus importants sont regroupés dans un « panthéon « (« ensemble de divinités «) qui en comprend douze, universellement connus des Grecs anciens. Cinq d'entre eux sont des enfants de Cronos et de Rhéa : Zeus, le dieu des dieux, le dieu qui tonne; Héra sa femme, qui porte le sceptre et le diadème, symboles de la fonction royale, et un voile sur la tête (c'est la seule déesse mariée) ; Déméter, la déesse des Moissons; Poséidon, dieu de la mer, qui provoque les tempêtes armé de son trident; Hestia, la vierge, protectrice du foyer. Les sept autres dieux sont des enfants de Zeus: Athéna, la conseillère des dieux, sortie du crâne de Zeus; Héphaïstos, l'affreux forgeron boiteux; Apollon, le beau dieu des arts, muni d'un arc et d'une lyre; Arès, le dieu brutal de la guerre; Artémis, au carquois, la déesse de la chasse, accompagnée d'une biche ; Aphrodite, déesse de l'amour, du mariage mais aussi du désir; Hermès enfin, le messager des dieux, protecteur du commerce, au casque ailé.

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« En « représentant » sur scène des héros (plus rarement des dieux), la tragédie va rompre avec l'épopée, qui nefaisait que « raconter » leurs exploits: désormais, tout en se distinguant du commun des mortels par le masque quemettent les acteurs qui jouent ces rôles, les personnages mythiques tendent de plus en plus à se rapprocher deshommes, par les préoccupations qu'ils expriment, les valeurs, les défauts et les conflits humains ou politiques qu'ilsmettent en évidence.

À la grandeur des âges héroïques de L'Iliade, la tragédie substitue progressivement la faiblesse relative de l'homme. Les personnages des mythes grecs.

Les mythes grecs, et les tragédies qui s'en inspirent, présentent des dieux, des héros et leurs descendants.

— Les dieux sont nombreux, mais les plus importants sont regroupés dans un « panthéon » (« ensemble de divinités ») qui en comprend douze, universellement connus des Grecs anciens.

Cinqd'entre eux sont des enfants de Cronos et de Rhéa : Zeus, le dieu des dieux, le dieu qui tonne; Héra sa femme, qui porte le sceptre et le diadème, symboles de la fonction royale, et un voile sur la tête (c'est la seule déesse mariée); Déméter, la déesse des Moissons; Poséidon, dieu de la mer, qui provoque les tempêtes armé de son trident; Hestia, la vierge, protectrice du foyer.

Les sept autres dieux sont des enfants de Zeus: Athéna, la conseillère des dieux, sortie du crâne de Zeus; Héphaïstos, l'affreux forgeron boiteux; Apollon, le beau dieu des arts, muni d'un arc et d'une lyre; Arès, le dieu brutal de la guerre; Artémis, au carquois, la déesse de la chasse, accompagnée d'une biche ; Aphrodite, déesse de l'amour, du mariage mais aussi du désir; Hermès enfin, le messager des dieux, protecteur du commerce, au casque ailé. Les dieux sont immortels et chacun exerce sa puissance sur un domaine plus ou moins étendu.

Ils forment descouples antithétiques: Héra (la fidélité) s'oppose, par exemple à Aphrodite (le désir), Hermès (le voyageur) à Hestia(le foyer domestique), Déméter (les champs cultivés) à Artémis (les bois sauvages).

Des conflits peuvent naîtreentre eux: ainsi Athéna dis-pute-t-elle à Poséidon la domination de l'Attique (région de Grèce où se trouveAthènes).

Mais les domaines peuvent être partagés, et les dieux deviennent alors complémentaires : le gros gibier,par exemple, appartient au domaine d'Artémis alors que le petit gibier relève de Pan. Enfin, les dieux s'intéressent aux affaires des hommes, pour les protéger ou les punir, pour s'unir à eux aussi: desamours entre mortels et dieux naissent les héros. — Les héros grecs.

Il faut ajouter à ce monde ondoyant des dieux un second monde plus étendu: celui des héros, nés des amours entre dieux et mortelles (ou, plus rarement, entre déesses et mortels, comme Achille, fils de Thétis et du roi Pélée).

Par extension, sont aussi considérés comme des héros des hommes exceptionnels, comme Ulysse ou Œdipe. .../... POINT DE CULTURE GENERALE : Œdipe, c'est le héros maudit par essence.

Promis à un destin fatal par l'oracle, telle la Belle au bois dormant à qui une sorcière jette un mauvais sort, l'enfant est retiré à ses parents Laïos, roi deThèbes, et Jocaste, pour être élevé loin du foyer familial.

Bien sûr, en dépit de toutes les précautions, comme pourla princesse du conte, la prédiction se réalise, et sans le savoir Œdipe tue réellement son père biologique et épousesa mère.

Comprenant sa méprise des années plus tard, alors que la peste dévaste son royaume, et horrifié de sonparricide et de son inceste, le roi se crève les yeux et se bannit du monde.

À ce malheur, s'en est ajouté un autrebeaucoup plus tard puisque le pauvre homme a vu la psychanalyse donner son nom à un complexe, dont l'humanitéentière souffrirait.

C'est dire à quel point la culpabilité doit peser sur ses épaules. Mais n'est-ce pas un peu trop réducteur de ne penser à Œdipe qu'en termes freudiens ? C'est oublier en effet ladétermination de cet homme qui a voulu échapper à une mauvaise fortune édictée par des instances supérieures.C'est oublier l'équité dont ce roi fait preuve dans sa vie et dans l'exercice de ses fonctions.

En effet, c'est au nomde la justice qu'il cherche le meurtrier de Laïos, sans savoir encore que ce dernier est son vrai père.

Et c'est aucours de cette enquête qu'il découvre donc toute la vérité à son sujet.

D'une certaine façon, Œdipe, c'est à la foisle premier flic ou détective de l'histoire mais c'est aussi le premier héros à faire une introspection.

On en revient àl'analyse, mais au sens littéraire, car c'est le propre de tout grand personnage : être à la fin du livre différent decelui qu'on a connu au début. Et c'est aussi la signature des mythes : donner naissance à un symbole, ici celui d'un homme qui a été trompé, quis'est trompé, mais qui reprend en main son destin (car s'il se punit, il ne se suicide pas) pour l'assumer aveccourage. .../... À la différence des dieux, et même s'ils bénéficient de leur protection, les héros sont mortels et les cultes qu'on leurrend s'effectuent autour de leur tombeau, dans les cités. À la différence des hommes, ils disposent de pouvoirs extraordinaires, en raison notamment de leur grande taille etde leur force surhumaine, et jouent souvent le rôle de protecteur pour la communauté civique.

Parmi les citésgrecques qui vouent un culte à certains d'entre eux, on peut citer Sparte, qui honore plus particulièrementAgamemnon et Oreste, et Athènes qui, après le rapatriement des ossements de Thésée, lui rend un culte spécial. Un héros retient particulièrement l'attention du fait de son importance-dans la mythologie et les légendes grecques :Héraclès.

Fils de Zeus et d'Alcmène, une mortelle (voir le résumé d' Amphitryon 38, p.

206), il subit, dès le début de. »

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