LES FIGURES DE BAAL

« LA SULFUREUSE RÉ PUTATION DU DIEU DE CAR THAGE À Carthage, on honore Baal-Hammon, représenté sous la forme d'un vieillard dont la tête est surmontée de cornes de bélier .

Dieu de la Fertilité , Baal­ Hammon, qui a pour parèdre Tanit, a sa « légende noire ».

Les historiens grecs classiques ont en effet insisté sur les cultes incluant des sacrifices d 'enfants , même si ces derniers furent rapidement remplacés par des animaux .

Il existe des cas où les sacrifices humains sont avérés : ainsi , en 310 av.

J .-C ., lorsque les Carthaginois, vaincus et assiégés par les Grecs de Sicile, étaient menacés tant par la faim que par la soif, les prêtres de Baal organisèrent un holocauste au cours duquel cinq cents enfants de la noblesse furent sacrifiés au dieu, selon l'historien Diodore de Sicile (v.90-v . 20 av.

J .-C.l.

Ce même type de sacrifice aurait été réitéré, au lendemain de la première guerre punique, lorsque les mercenaires engagés pour combattre Rome assiégèrent Carthage, en 240 av.

J .-C.

BAAL-HAMMO N SUR SON TRÔNE lincarnation carthaginoise du dieu Baal était vénérée sur plusieurs îles méditerranéennes.

Sculpture phénicienne, If s iècle av.

J.-C., Ibiza.

BiL.

PROTECTEUR DES ROIS BABYLONIENS Maître du monde terrestre, le dieu B êl est, au même titre qu 'Anou, é9alement maître des espaces celestes, le dépositaire des insignes de la royauté, de sorte que les rois ne sont que ses représentants .

Comme Enlil avant lui, Bêl est une figure double qui d ispense le bien co mme le mal.

Il est à l'origine de la série de catastrophes qui, avant même le déluge - qu'il provoque é9alement- , est destinée a anéantir l espèce huma ine .

Cependant, il n 'hés i te pas non plus, pour sauver les hommes , a s ' attaquer à un terrible dragon venu de la mer .

LE DI EU BAAL S UR SON CHAR TIR É PAR D ES DÉ MONS AIL ÉS Bas -relief romain en marbre ornant , un aute l du temple de Baa l-Shamen à P almy r e.

1" siècle ap r.

J.-C.

!Photo DeA P1cture l.Jbraryl. »