LES EMPRUNTS AUX PANTHEONS MESOPOTAMIENS
Publié le 29/03/2014
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DANS LE DOUBLE ROYAUME, ANAT PREND LE NOM DE QADESH Byblos célèbre également Anat, fille de Baal, l'un des plus grands dieux du panthéon phénicien. Cette déesse est accueillie au sein de l'assemblée des divinités égyptiennes à l'occasion de l'invasion du Double Pays par les Hyksos, redoutables ennemis venus d'Asie, qui dominent l'Égypte de 1730 à 1580 av. J.-C. environ. Leur capitale est installée à l'est du delta du Nil, dans la cité d'Avaris.
«
L'ÉGYPTE CROYANCES & RELIGIONS
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CHAQUE PEUPLE A BESOIN D'UN DIEU SUPRÊME
Toutes les mythologies du monde s'articulent autour de récits
symboliques proposant aux hommes une
interpr~tation de leur
origine et de celle de la nature qui les entoure .
En Egypte comme
à Babylone, la création des êtres humains est l'œuvre d'un
démiurge tout-puissant : Rê pour les premiers, Mardouk pour
les seconds.
D'un un ivers
submergé par un océan primitif -
l'Apsou
à Babylone, le Noun à Héliopolis - , ces divinités ont fait
surgir la Terre et les hommes .
L a puissance sola
ire que les Égyptiens confèrent à Rê
caractérise également le dieu Shamash qui traverse le ciel
d'est en ouest durant la journée et, une fois la nuit tombée,
poursuit sa course dans les ténèbres souterraines pour
regagner la montagne d'Orient, au-dessus de laquelle il surgira
à nouveau au matin .
À Byblos, une autre divinité est identifiée à
Rê: c'est le dieu-Soleil Haytaou, que les Égyptiens surnomment
«Rê des pays étrangers », mais qu 'ils ne tardent pas à adopter
pour finalement l'associer à Osiris, dieu primitif de la
Végétation et des
Plantes .
œ
DES RITES QUI PROCÈDENT D'UNE MÊME FERVEUR
Comme en Égypte, les cultes locaux pratiqués en Mésopotamie
présentent une étonnante vitalité.
Dans les deux civilisations,
les rites
se succèdent selon un rythme comparable : des
offrandes sont faites aux dieux sous forme de nourritures
terrestres et de boissons.
Les cérémonies organisées chaque
année
en l'honneur de Mardouk évoquent la grande fête d'Opet, qui célèbre la puissance d'Amon : la statue du dieu mésopotamien
est conduite triomphalement jusqu'aux rives de l'Euphrate, tout comme l'effigie d'Amon est portée par les prêtres jusqu ·à la barque sacrée amarrée au bord du Nil.
Membre
du panthéon de l'Égypte
ancienne dont la popularité atteint son
apogée à la Basse Epoque, Bès a vu
son culte se
diffuser jusqu'à Carthage .
En dépit de son apparence repoussante
-c'est un nain simiesque et bedonnant-, ce génie familier est
adoré par les mortels qui apprécient sa bonne humeur comme le rôle
protecteur qu'il joue auprès
des femmes en couches et des
nourrissons .
En outre, Bès sait
comme personne repousser les
mauvais esprits.
Les Carthaginois
apprécient particulièrement cette
dernière qualité et les Phéniciens
ornent bientôt la proue de leurs
navires du visage renfrogné de Bès,
censé faire
fuir les ennemis..
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