LES DIVINITÉS DE LA MORT
Publié le 02/05/2014
Extrait du document
«
MYTHES DE MÉSOPOTAMIE
s a a a a a a a a a
UNE MORT OMNIPRÉSENTE
Épidémies et maladies endémiques, famines, guerres, assassinats et massacres
sont autant de circonstances tragiques dans lesquelles les Mésopotamiens
trouvaient la mort.
Aussi avaient-ils associé à chacun de ces malheurs un démon
ou une divinité qui en incarnait la puissance inéluctable.
Si les hommes,
habitués à cette omniprésence de la mort, ne semblent pas avoir pour autant
adopté une conception fataliste de la vie, ils pratiquaient cependant avec ferveur maint rite funéraire (les kipsu) et ne se séparaient jamais
des restes de leurs parents défunts.
Les tombes etaient creusées sous les sols
même des maisons qui, de ce fait ,
ne pouvaient être vendues; quand, malgré
tout, les hommes se résignaient à s'expatrier, ils emportaient avec eux
les ossements de leurs ancêtres ...
VA SE DÉ DI É À N I NG ISZIDA, PO RT E -SIÈGE D'ERES HKI G AL
Cet objet cultuel est orné de créatures
monstrueuses parmi lesguelles
un serpent, a n imal chtoni en par
excel lence, v.
21 OO av., J .-C.
Girsu.
Musée du Louvre.
Paris.
Après avoir parcouru une interminable
steppe désolée (sêrul en direction
du couchant,
ou après s'être laissé
porter par le courant des rivières
Habur ou Balih, le défunt atteint
enfin le fleuve infernal
qu'il franchit sur la barque du nocher Humut-tabal
(dont le nom signifie « emporte
rapidement »l.
C'est alors seulement qu'il parvient à l'Arallu, le ténébreux
pays des morts, au milieu duquel se dresse la cité -état de Ganzir,
dont Ereshkigal est la souveraine.
Le défunt est accueilli par les jumeaux
Lugalirra et Meslamtea, gardiens
de la première porte des enfers,
puis doit franchir une
à une les six
autres portes de Ganzir en ôtant
à chaque fois un de ses habits
pour parvenir sans artifice devant
la grande Ereshkigal.
REPRÉSENT AT I ON D U MONDE
Relief ornant une stèle funé raire, v.
700 -500 av.
J.-C ..
Babylone.
British Museum, Londres..
»
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