LES CHAPELLES
Publié le 17/01/2022
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LE MYSTÈRE DE CICHNEUMON
Au même titre que te taureau ou le crocodile, l'ichneumon était considéré comme un animal sacré dans certaines villes de l'Égypte ancienne. Si ce terme désigne aujourd'hui un insecte parasitaire dont la principale caractéristique est de pondre ses oeufs dans le corps, des chenilles, l'animal adoré par les Egyptiens s'apparentait plutôt à la mangouste. Petit mammifère carnivore, court sur pattes et pourvu d'une longue queue, il était friand de rongeurs et d'oeufs de crocodile. Lors de la montée en puissance du clergé d'Amon, les Egyptiens en firent un animal de compagnie car il était étroitement associé au dieu suprême.
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DES CHAPELLES DANS L'ENCEINTE DU SANCTUAIRE
À l'extérieur du temple proprement dit, certaines divinités se
voient distinguées par l'octroi d'une chapelle indépendante.
C'est le cas,
par exemple, de la déesse Hathor qui, dans le
complexe d'Hatshepsout
à Deir el-Bahari, est célébrée dans
une
chapelle mitoyenne de Ojéser djésérou, le temple de
la reine.
La chapelle est dotée d'un accès indépendant.
La déesse, protectrice de la nécropole thébaine, y bénéficie
d'un culte spécifique et y célèbre ses fêtes .
LES CHAPELLES GARANTISSENT LA VIE ÉTERNELLE
À Médinet Habou, sur la rive gauche de Thèbes, lieu vénérable
censé abriter
le tombeau de l'Ogdoade d'Hermopolis, Ramsès Ill
a bâti son Temple de millions d'années, voué à son propre
culte célébré de son vivant et après sa mort.
Les Divines
Adoratrices d'Amon, épouses et prêtresses
du dieu de la XXI • à
la XXVI • dynastie, ont choisi ce site pour bâtir de petites chapelles
où elles recevront un culte après leur mort.
En même temps,
elles sont certaines
de bénéficier des offrandes qui circulent
sur le site.
Enfin, elles ont assuré leur vie éternelle en érigeant
dans le complexe d'Amon
à Karnak d'autres chapelles
célébrant le dieu Osiris.
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LEs PLUS ANCIENNES CHAPELLES
À la fin de l'époque prédynastique et au début de l'histoire apparaissent les premières chapelles vouées à des divinités.
Il s'agit du Per néser, conçu dans la ville de Bouto dans le Delta, et du Per our, édifié dans la cité d'Hiéraconpolis, en Haute-Égypte.
Ce sont des structures légères, faites avec des branchages, des roseaux et de la boue séchée, dont le toit est plat pour la première, incliné pour la seconde.
Ces premières chapelles sont les ancêtres des temples égyptiens.
UN HABITACLE POUR LA STATUE DU DIEU
Le mot grec naos désigne la petite
chapelle qui trône au fond du temple égyptien, dans le sanctuaire, et qui sert d'habitacle à la statue divine.
Le naos, en bois revêtu de feuilles
d'or ou en pierre, est fermé par deux vantaux munis de poignées.
Autour de ces poignées, le prêtre enroule une cordelette sur laquelle il plaque de l'argile fraîche qu'il marque de l'empreinte d'un sceau.
Il rend ainsi le naos inviolable jusqu'à son prochain passage le lendemain matin.
Le naos est aussi, dans les temples
ptolémaïques ou gréco-romains, la partie sacrée de l'édifice qui s'étend derrière la première salle à colonnes (appelée le pronaos!..
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- MARTELLANGE, Etienne Ange Martel dit (1569-1641) Architecte et jésuite, il est le principal constructeur, influencé par l'église de Gesù à Rome, des chapelles des collèges de l'ordre : Vienne, Le Puy, Dijon, La Flèche, Nevers.
- Les quatre chapelles de Toutânkhamon