LES ARTS DANS LA MYTHOLOGIE ÉGYPTIENNE

« L'ÉGYPTE CROYANCES & RELIGIONS COUDES ET MAINS Dès la I"' dynastie, les artistes généralisent l'usage d'une« grille» de conventions.

Ils partent du principe que leur modèle repose sur une ligne horizontale de base et determinent alors un axe perpendiculaire au centre de cette dernière.

L..'.axe perpendiculaire est ensuite divisé à l'aide d'autres droites horizontales .

Toutefois, pendant longtemps, l'unité de mesure demeure un peu floue.

On parle d'une« coudée», mesure équivalent à la largeur de quatre« mains», une« main » étant elle-même divisible en quatre« doigts».

Ce n'est que tardivement, vers 750 av.

J.-C., que la mesure de la coudée est officiellement fixée à 52,4 centimètres .

Amulette en or et lapis-lazuli représentant la t ê te du dieu-faucon , I" millénaire av.

J.-C .

• • • • • L..'.absence de perspective donne un cachet unique et immédiatement identifiable aux représentations égyptiennes.

Qu'il soit assis ou debout, l'être humain (ou le dieu hybride pourvu d'une tête d'animal et d'un corps d'homme ou de femme) est figuré de profil.

Pourtant, à côté du nez, l'œil cerclé de deux épais traits sombres apparaît bel et bien de face.

Cette dualité est également de mise pour le reste du corps : le tronc, les jambes et les pieds sont représentés de profil, mais en revanche le cou et les épaules apparaissent de face, ce qui permet aux artistes de doter leurs modèles de deux bras et de deux mains, lesquelles tiennent généralement des attributs divins ou pharaoniques.

CHAMBRE FUNÉRAIRE DE TOUTANKHAMON Sur les parois est représentée la scène d'ouverture de la bouche du défunt.

Lou xor, Thèbes , XVIII ' dynastie.. »