Devoir de Philosophie

Les animaux, images des dieux

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Certains cimetières de chiens, de taureaux, de bé­liers, de singes, de gazelles et même de hannetons sont bien antérieurs aux premières dynasties, De très nombreuses nécro­poles d'animaux sacrés, contenant parfois des mil­liers de momies, ont été re­trouvées par les archéo­logues. Situées près des né­cropoles humaines, elles sont le lieu du dernier re­pos d'animaux considérés comme l'incarnation d'un dieu. Parmi les nécropoles d'animaux sacrés, datant généralement


de la Basse Époque, la plus célèbre est celle qui est dédiée au taureau Apis, le fameux Sérapéum de Memphis-Saqqarah, découvert par Auguste Mariette. A Bubastis, la nécropole des chats, située dans le faubourg de Zagadig, contenait des milliers de momies de félins. On a également découvert des nécropoles de crocodiles à Crocodilo-polis et ICdm-Ombo, d'ibis à Hermopolis, de musa­raignes et d'éperviers à Bacto.

« une province, une même es­ pèce peut être chassée et mangée dans celle d'à côté.

Tout comme l'animal sacré d'un même nom peut varier d'une époque à une autre .

L es vaches d'Atfieh et de Den ­ derah, les taureaux -adorés sous le nom d'Apis à Mem­ phis, de Mnévis à Hermonthis et de Boukhis à Atfieh -ou le crocodile, apprivoisé et paré de bijoux, remarqué par Hé­ rodote, sont de véritables ani­ maux sacrés.

Dans chaque temple, les prêtres désignent un animal donné, d'une espè­ ce particulière vouée au dieu qu'i ls servent .

Le choix est fait en fonction de caractéris­ tiques immuables - taches du pelage, longueur et forme des cornes -déterminées par la tradition et le rituel.

Enterrés comme des humains L 'animal élu vit dans l'en­ ceinte du temple.

On lui rend le même culte qu'à la statue du dieu principal du sanctuaire, et il reçoit les of ­ frandes des fidèles .

Le temp le de Bu bastis, ville de l'est du delta du Nil, consacré à la déesse Bastet, possède ainsi un élevage de chats sa­ crés.

Mort, l'animal est em­ baumé, momifié, parfois dé­ posé dans un sarcophage ri­ chement orné .

Il est ensuite enterré avec le même céré­ monial que les humains .

Les rites funéraires sont accom ­ plis afin que ce défunt à deux ou quatre pattes puisse paisi­ blement rejoindre le royau ­ me de l'au-delà.

Après des funérailles en grande pom­ pe, le clergé lui cherche un successeur, un animal de la même espèce, dans lequel le dieu a pu se réincarner .

DES NÉCROPOLES D'ANIMAUX SACRÉS Certains cimetières de chiens, de taureaux, de bé­ liers, de singes, de gazelles et même de hannetons sont bien antérieurs aux premières dynasties.

De très nombreuses nécro­ poles d'animaux sacrés, contenant parfois des mil­ liers de momies, ont été re­ trouvées pa r les archéo­ logues.

Situées près des né­ cropoles humaines, elles sont le lieu du dernier re­ pos d'animaux considérés comme l'incarnation d'un dieu.

Parmi les nécropoles d'animaux sacrés, datant généralement de la Basse Époque, la plus célèbre est celle qui est dédiée au taureau Apis, le fameux Sérapéum de Memphis-Saqqarah, découvert par Auguste Mariette.

A Bubastis, la nécropole des chats, située dans le faubourg de Zagadig, contenait des milliers de momies de félins.

On a également découvert des nécropoles de crocodiles à Crocodilo­ polis et Kôm-Ombo, d'ibis à Hermopolis, de musa­ raignes et d 'éperviers à Bacto .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles