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Les ancêtres et la «longue suite des générations»

Publié le 20/10/2013

Extrait du document

Les Égyptiens accordaient

une place particulière

à leurs morts : de

manière générale, ils craignaient

leur ressentiment,

mais ils espéraient

aussi leur soutien, en particulier

pour la perpétuation

et la préservation

de la cellule familiale. Les

livres funéraires sont

donc considérés comme

des instruments de la

protection des vivants.

« IMPORTANCE DES ANCÊTRES EN AFRIQUE L'ethnologie a montré depuis longtemps qu'un mode de pensée similaire à celui qu'on peut entrevoir en Égypte régissait les relations entre ancêtres et descendants en Afrique.

Chez les Dogons du Mali, par exemple, le nouveau-né est censé tirer sa substance vitale des ancêtres de son lignage.

Les Bavenda, quant à eux, distinguent ce qu'un bébé hérite du père, les « parties blanches» (os, dents, cheveux, etc.), de ce qu'il tient de la mère , les « parties rouges » (sang, peau, etc.).

Ainsi, le soin des maladies liées au sang était-il du ressort des ancêtres maternels, tandis que celui des maux liés aux os relevait des ancêtres paternels.

de l'amour et de l'ivresse), avec parfois des petits points noirs peints au-dessus du pu­ bis et sur les épaules, signes qui, selon Christiane Des­ roches-Noblecourt, seraient des tatouages.

La première hypothèse fut de considérer ces poupées comme des com­ pagnes du mort, lequel était en effet censé conserver son activité sexuelle, symbole de vitalité.

Les vivants - et jus­ qu'au roi lui-même ! - redou­ taient d'ailleurs que les dé­ funts ne les assaillent pen ­ dant leur sommeil !. »

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