LE SIGNE ANKH

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' ' J LA VIE TRIOMPHE DE LA MORT Dans le royaume d'Osiris, les dieux accueillent le défunt en lui faisant respirer le signe de vie.

Une cérémonie entière, le rituel de l'Ouverture de la Bouche et du Nez, a pour but de rendre le souffle de vie au défunt pour lui permettre de respirer et de s'alimenter à nouveau.

Elle se déroule lors des funérailles, à l'extérieur de la tombe .

Le fils aîné du défunt endosse le rôle du prêtre sem préposé à l'exécution des rites.

Il récite les formules appropriées, inscrites sur un papyrus, tout en touchant le cercueil qui abrite la momie à la hauteur de la bouche et du nez avec une petite herminette de bois.

Il renouvelle l'opération avec toute une série d'instruments sacrés en forme de serpent ou de doigt.

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.Q..~ >:# b- ' • 0 LE SIGNE DE VIE FAIT PARTIE DE L'ÉQUIPEMENT FUNÉRAIRE Curieusement, contrairement au tit d'Isis, à l'œil oudjat d'Horus ou au papyrus symbole de verdeur, le signe ankh compte rarement au nombre des amulettes protectrices qui sont glissées entre les bandelettes de la momie.

Il apparaît en revanche dans le mobilier funéraire comme symbole de vie et de régénération.

Ainsi, la tombe de Thoutmosis IV dans la vallée des Rois conservait encore un très beau signe ankh en faïence bleue.

Il existe aussi des aiguières destinées aux libations funéraires qui adoptent la forme du ankh .

~ DES VERTUS PURIFICATRICES Avant de pénétrer dans le temple, le roi subit une purification rituelle.

Les reliefs montrent les dieux Horus et Seth ou Horus et Thot.

en tant que représentants de la Basse et de la Haute-Égypte.

qui versent le contenu de deux hautes aiguières au-dessus du souverain qui se tient entre eux.

Dans cette scène, l'eau peut être remplacée par un flot de signes ankh.

Ici, le ankh confère au pharaon la propreté rituelle tout en le dotant de la vie.

LE ANKH À AMARNA Le roi Aménophis IV/Akhénaton (1354-1337 av.

J.-C.) a largement fait usage du signe ankh.

Ce pharaon a d'abord élevé Aton au rang de principal dieu d'Egypte.

puis il en a fait le dieu unique.

Représenté sous la forme du disque solaire au centre duquel se dresse un uraeus, le dieu offre une image abstraite, complètement étrangère à la religion égyptienne.

Le seul élément qui le rattache encore à la nature humaine est la main qui s'ouvre à r extrémité de chacun des rayons qu'il émet.

Elle tient un signe de vie qu'elle donne à respirer au souverain, à son épouse Néfertiti et à leurs six filles.

Le reste de l'humanité est exclu de ce bienfait.. »