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Le Noun et Apopis inexistants envahissants

Publié le 04/01/2015

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L'étude de la notion d'« inexistant » dans l'É-gypte antique est pas-sionnante et traduit admirablement la dua¬lité et la complexité de l'esprit égyptien. Ainsi, avant la création, était le Noun...et de protéger la barque di¬vine, gravé sur les parois de la chapelle osirienne du temple de Denderah, le papyrus inti¬tulé Renverser Apopis, l'en¬nemi de Rê ou encore le Livre de repousser l'agressif, connu par un manuscrit du Ive siècle avant J.-C. et dirigé contre Seth, dieu violent considéré à la Basse Époque comme l'équi¬valent d'Apopis. Les textes précisent que, pour garantir la bonne marche du pays, ces rituels devaient ab-solument être accomplis cha¬que jour dans tous les tem¬ples. Les cérémonies consis¬taient à faire subir de mau¬vais traitements à des substi¬tuts d'Apopis et de ses alliés. On crachait sur la figurine, on la piétinait, on la taillaidait, tout en prononçant l'incanta¬tion requise : « Arrière toi, ce rebelle, vilain de caractère

« Apopis, l'ennemi de la création D ans les eaux du Noun se terraient d'ailleurs les en­ nemis implacables des dieux, symbolisés par la figure me­ naçante du serpent Apopis (représenté le plus souvent le corps criblé de couteaux), l'aspect destructeur du Noun , sa tendance envahissante.

La légende voulait que, chaque matin avant l'a ube, il livrât une lutte sans merci au dieu solaire afin d'empêcher la ve­ nue d'un nouveau jour et de replonger ainsi le monde dans l e chaos originel.

Dans les temples, on accomplissait d'ailleurs des rites destinés à soutenir le dieu solaire dans son combat.

Des textes décri­ vent ces rites d'envoûtement, comme le Livre de repousser et de protéger la barque di­ vine, gravé sur les parois de la chapelle osirienne du temple de Denderah, le papyrus inti ­ tulé Renverser Apopis, l'en­ nemi de Rê ou encore le Livre de repousser /'agressif, connu par un manuscrit du IV• siècle avant J.-C.

et dirigé contre Seth, dieu violent considéré à la Basse Époque comme l'équi­ valent d'Apopis.

Les textes précisent que, pour garantir la bonne marche du pays, ces ritue ls devaien t ab­ solument être accomplis cha ­ que jour dans tous les tem­ ples.

Les cérémonies consis­ taient à faire subir de mau­ vais traitements à des substi­ tuts d'Apopis et de ses alliés.

On crachait sur la figurine, on la piétinait, on la taillaidait, tout en prononçant l'incanta­ tion requise : « Arrière toi , ce rebelle, vilain de caractère,. »

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