LA MYTHOLOGIE GRÉCO-ROMAINE ET LES ARTS PLASTIQUES
Publié le 15/01/2018
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Traditionnellement, on dénomme «péplum», d'après le vêtement des femmes grecques, toute production cinématographique mettant en images unépisode de l'Antiquité, mythique ou historique. Les premiers péplums sont contemporains des débuts du cinéma: ainsi. dès 1896, on peut voir un Néron essayant des poisons sur des esclaves d'A. Promio. premiers films portent alors à l’écran des scènes encore fortement marquées par le théâtre et l'opéra; très vite l'Antiquité triomphe en Italie avec les premiers «colosses» (voir Maciste). puis les Américains surenchérissent dans le spectaculaire ct les «remakes» se succèdent jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
C’est encore d'Italie que viendra le -second âge d’or du péplum entre 1950 et 1970: moins somptueux dans les dcèors. mais plus fantaisiste dans l'interprétation des légendes et des personnages littéraires ou historiques, le péplum ne s'est jamais voulu une traduction fidèle d'un mythe ni un témoignage documenté sur un événement réputé; il est au contraire conçu comme un spectacle populaire et familial où chacun peut retrouver les souvenirs scolaires de son enfance ainsique les échosdes préoccupations de sonépoque. Obéissant à ungenre codi fié — un héros traversant de spectaculaires épreuves initiatiques pour assurer la victoire du Bien avec l'aide de« bons»aussi ternes que dévoués contre des«méchants» promis au châtiment —. le péplum retrouve ainsi. plus ou moins volontairement. la façon dont les Anciens eux-mêmes concevaient leurs mythes et leur histoire.
Détrôné par le western, le péplum ne subsistera plus par la suite. à quelques rares exceptions près. qu'à travers des productions parodiques ou pornographiques.
«
elle
est supplantée par d'autres thèmes, comme l'Orient ou l'histoire et la littérature des
différents pays européens.
Elle refait son apparition à partir de la fin du XIX' siècle (Les Troyens
de Berlioz en 1890.
Elektra de Richard Strauss en 1909, Œdipus Rex de Stravinski en 1927 ...
),
tandis que, parallèlement, elle devient prétexte à des bouffonneries chez Offenbach .
Tout près
de nous.
des auteurs-compositeurs de talent (Brassens.
Ricet Barrier) J'ont introduite dans la
chanson française.
Nous avons procédé pour les œuvres musicales de la même façon que pour l'iconographie,
optant pour un choix repr6scntatif, en ce qui concerne thèmes et 6poques.
L:ANTIQUITÉ AU CINÉMA
lraditionnellement, on dénomme « péplum », d'après le vêtement des femmes grecques,
toute production cinématographique mettant en images un épisode de l'Antiquité.
mythique
ou historique.
Les premiers péplums sont contemporains des débuts du cinéma: ainsi.
dès
1896, on peut voir un Niron essaya/li des poisons sur des esclaves d'A.
Promio.
Les premiers
films portent alors à l'écran des scènes encore fortement marquées par le théâtre et l'opéra;
très vite l'Antiquité triomphe en Italie avec les premiers «colosses» (voir Maciste).
puis les
Américains surenchérissent dans le spectaculaire ct les «remakes» sc succèdent jusqu 'à la
Seconde Guerre mondiale.
C'est encore d'Italie que viendra le second âge d'or du péplum entre 1950 et 1970: moins
somptueux dans les décors.
mais plus fantaisiste dans lïnterprétation des légendes ct des
personnages littéraires ou historiques, le péplum ne s'est jamais voulu une traduction fidèle
d'un mythe ni un témoignage documenté sur un événement réputé; il est au contraire conçu
comme un spectacle populaire ct familial où chacun peut retrouver les souvenirs scolaires de
son enfance ainsi que les échos des préoccupations de son époque.
Obéissant à un genre codifié
- un h6ros traversant de spectaculaires épreuves initiatiques pour assurer la victoire du Bien
avec l'aide de" bons» aussi ternes que dévoués contre des «méchants " promis au châtiment -.
le péplum retrouve ainsi.
plus ou moins volontaircment.
la façon dont les Anciens eux-mêmes
concevaient leurs mythes ct leur histoire.
Détrôné par le western, le péplum ne subsistera plus par la suite.
à quelques rares exceptions
près.
qu'à travers des productions parodiques ou pornographiques..
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