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« La mort n'est pas une fin»

Publié le 09/01/2015

Extrait du document

Sarcophage du général Dioskouridès C e sarcophage exception¬nel en grauwacke (2,01 m de longueur, 68 cm de lar¬geur) remonte à la première moitié du lle siècle, probable¬ment au règne de Ptolémée VI Philométor. Les chercheurs ont identifié le défunt avec certitude : il s'agit du général Dioskouridès, né d'un père grec et d'une mère égyptien¬ne. Ce dignitaire, qui exerça le rôle de dioecète, c'est-à-di¬re de chef de toute l'adminis-tration économique et finan-cière, était l'un des personna¬ges les plus influents d'Égyp¬te. Le sarcophage, qui pèse plus d'une demi-tonne, se compose de deux parties qui s'emboîtent l'une dans l'au-tre. Le couvercle est couvert d'inscriptions. Sur les pans de la perruque et sur la poitrine figurent les titres et le nom grec du défunt. Tous les autres textes sont à caractère religieux (hymnes à certaines divinités et chapitres du Livre des Morts). Cet objet de gran¬de valeur atteste bien que les cultures grecque et égyptien¬ne n'étaient pas totalement cloisonnées. Il a été prêté par le musée du Louvre. L'art de la momification s'est perpétué en Égypte pendant toute l'Antiqui¬té. Sous les Ptolémées, les embaumeurs utili¬sent toujours, à quel¬ques variantes près, les mêmes techniques. L'ex¬position « La mort n'est pas une fin » illustre la pérennité de cet art. De magnifiques sarcopha¬ges et des documents écrits prouvent que les artisans de cette époque avaient parfaitement assimilé un savoir-faire ancestral.

« oreilles dégagées sont parées de gros anneaux en stuc doré en vogue à l'époque romaine.

« Livre des Morts » au nom de Tcha-Hapi - imou C e papyrus incomplet rédi­ gé en écriture hiératique et hiéroglyphique (6, 10 m de longueur}, conservé au mu­ sée du Louvre , date sans dou ­ te de l'époque ptolémaïque.

Les scribes ont utilisé de l' en­ cre noire, rouge, blanche et bleue.

Les illustrations des chapitres courent sur une bande continue au-dessus du la magnifique scène de pesée de l'âme du Livre des Morts de Tcha-Hapi-imou.

texte.

Le tableau de la pesée de l'âme (hypostasie), qui oc­ cupe une pleine page, atteste l'importance qu'avait cet acte dans la tradition religieuse égyptienne.

Quant au défunt, il s'agit d'un certain Tcha -Hapi ­ imou, supérieur des astrono­ mes d' Amon, titre de grande importance dans la hiérarchie religieuse égyptienne .

Les êtres malfaisants, tels que les serpents, sont représentés en rouge, couleur de mi se en garde.

Tout laisse à penser qu'un tel document devait être prépa ­ ré à l'avance, les scribes se contentant de rajouter le nom de l'acheteur potentiel.

Ainsi, dans ce livre des Morts , le nom de Tcha -Hapi -imou, qui revient à plusieurs repri ­ ses dans le texte , est écrit dans une graphie moins soi­ gnée que le reste du papyrus .. »

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