LA COSMOGONIE DE PHILON

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MYTHES DE MÉSOPOTAMIE ~ L'HUMANITÉ INVENTE LA CHASSE, LA NAVIGATION ET L'ÉCRITURE Le récit de Philon, qui ne suit pas un fil chronologique précis, place à une époque voisine la relation des hauts faits de deux frères.

Hypsourianos et Ousôos.

Hypsouriano s crée les cabanes en jonc et le papyrus ; son frère est le premier à tirer parti des peaux de bêtes pour se confectionner des vêtements.

Parm i leurs descendants, auxquels on doit l'invention de la chasse et de la pêche, l'un, Khousor, identifié plus tard avec le dieu grec Hépha ·1 ·stos, tient une place particulière : c'est le premier homme, en effet, qui se lance sur les mers et invente la navigation et la pêche par grands fonds.

À l'époque où se perfectionne l'art de bâtir apparaissent la chasse avec les chiens, ainsi que la vie pastorale.

Plus tard viennent la découverte du sel, due à Miser et Sydyk, puis celle de s premiers caractères de l'écri ture.

Des descendants de Sydyk, les Cabires, apportent enfin d'importants progrès dans l'art de la navigation .œ LA THÉOGONIE D'HÉSIODE L'Histoire des Ouranides, de Philon, s'inspire bien évidemment de La Théogonie, écrite par le poète grec Hésiode au v111• siècle av.

J.-C.

Dans La Théogonie, Gaia, la Terre, s'unit à son fils Ouranos, le Ciel, qui enferme ses enfants dans les profondeurs de la terre à mesure qu'ils naissent.

Armé par sa mère, son dernier fils, Cronos.

tranche les testicules de son père .

Cronos, uni à Rhéa, dévore les enfants qu'elle lui donne.

Seul Zeus, son fils, parvient à survivre, Rhéa ayant présenté à son mari une pierre à la place du nouveau-né.

lEs SOURCES DE LA MYTHOLOGIE PHÉNICIENNE La mythologie phénicienne, geaucoup moins connue que celle des Egyptiens et des Assyro-Babyloniens.

repose sur trois séries de textes : la première, datant du Ill' millénaire ava nt notre ère (c'est-à-dire à l'époque de l'Ancien Empire égyptien!.

donne à la déesse Ba'alat, de Byblos, un rôle prépondérant.

La seconde, connue sous le nom de Ras Shamra, date du x111· siècle av.

J.-C.

: elle a pour base le culte des éléments et des phénomènes naturels.

La troisième est constituée par les écrits de Philon de Byblos.

de Damascius (penseur du v1• siècle apr.

J.-C.I.

par les mentions relatives aux Phéniciens figurant dans la Bible, ou encore par certains textes égyptiens et assyriens témoignant des échanges et des influences mutuels ent re les civilisations.. »