KOM OMBO, LE TEMPLE DE SOBEK ET HORUS

« RIEN NE DIFFÉRENCIE SOBEK DE HORUS, SI CE N'EST ...

À première vue, les deux divinités sont placées sur un pied d'égalité : le temple s'ouvre par deux portes et respecte un plan strictement symétrique, depuis les premières salles intermédiaires jusqu'aux deux naos.

Toutefois, Sobek, divinité primitive, règne sur la partie droite de l'édifice, celle qui est situ~e au sud, ce qui n'est pas sans signification puisque, pour les Egyptiens de l'Antiquité, le sud a symboliquement la primau­ té sur le nord.

Q uant à Horus, il est honoré sous sa forme ancienne d'Haroëris, un faucon dont l'œil droit symbolise le so,leil et l'œil gauche la lune, dans la partie gauche du sanctuaire .

A ses côtés figurent sa parèdre Tasenètnéferèt, dont le nom signifie« la sœur parfaite», et leur fils, le dieu-enfant Panebtaouy, le« seigneur des Deux Terres».

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Si le temple de Korn Ombo est remarguable par son plan double, il l'est egalement par la qualité des reliefs qui ornent ses murs intérieurs .

Dans la première salle hypostyle, on découvre une représentation du dieu Horus pour laquelle son auteur a ut ilisé une technique inédite : un trou remplace l'un des yeux, ce qui conf ère au regard de la divinité une singulière intensité.

Sur la facade interne de la première enceinte.de grès sont fi~u­ rés une série d'ustensiles considerés par les égyptologues comme les ancêtres des instruments modernes de chirurgie .. »