herodiass
Publié le 30/10/2014
Extrait du document
«
« Une jeune fille venait d’entrer………ses pieds n’arrêtaient pas.
»
Flaubert
écrit dans un contexte personnel difficile Trois contes.
Parmi ceuxci se trouve H érodias qui est celui qu’il pr éfère. On retrouve dans ce r écit les fastes et les particularit és des civilisations orientales, d éjà rencontr és dans Salammb ô. Le passage étudi é se situe presque à la fin du conte, au terme d’une journ ée historique au cours de laquelle l’auteur nous montre des passions et des é vénements sur lesquels les acteurs du drame ont peu de prise. L’extrait nous pr ésente la danse d’une jeune fille, qui n’est autre que Salomm é, la bellefille d’H érode. Danse au terme de laquelle on sait qu’elle r éclamera la t ête de Jean Baptiste. Développement 1-un univers exotique Un narrateur médusé La sc ène est d écrite en focalisation externe au travers d’un narrateur omniscient Le personnage qui a du mal à fixer son regard pour organiser la description (cf.1) affiche peut être aussi sa volont é de ne pas fixer la danseuse et surtout pas son regard, comme s’il craignait d’ être envo ûté. Bien que ne sachant pas o ù se situe la sc ène le lecteur est aussit ôt transport é ds un univers exotique, évoquant pour lui les contes des mille et une nuits. Cela passe tout d’abord par la jeune fille voil ée l.2 qui sugg ère une danseuse orientale. Et dont l’apparition suscitent surprise et admiration. L’imparfait de description installe le texte dans une lenteur qui renvoie à celle de la danse sensuelle et langoureuse. Un exotique affolant Des mandragores (l284) Flûtes, gringras Des voiles qui cachent et révèlent Manière indolente Le choix du terme « crotales » (l. 12 et 18) renforce le c ôté exotique en sugg érant des pays lointains. Aux connotations morbides. »
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