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Publié le 13/11/2014
Extrait du document
«
- Pourquoi l'unanimité peut-elle donc apparaître comme un critère de vérité ?
Faux, car cela voudrait que des personnes avec des raisonnements différent avec a une même
conclusion ce qui est nécessaire pour qu’elle soit vrai.
b) Pourquoi mettre en question cette relation ?
- Si l'unanimité était un critère de vérité, de quoi serions-nous assurés toutes les fois qu'il y a unanimité ?
Que des personne avec un raisonnement différents arrivent a la même conclusion
Or, est-ce le cas ? Ne peut-on pas trouver un ou des exemple(s) qui montre(nt) que ce ne l'est pas ?
Non, Par exemple on pensait que la terre était plate et que le soleil tournait autour de la terre
c) Mais, si tel n'est pas le cas, à quoi bon se poser cette question ? Quel peut être son intérêt ? Pourquoi pense-t-
on que l'unanimité devrait accompagner la vérité s'il apparaît qu'elles ne vont pas toujours ensemble ?
- Si l'on a affaire à une vérité, ne devrait-elle pas faire l'unanimité ? Pourquoi ?
Oui car si c’est une vérité personne ne peut la contredire et donc tout le monde est d’accord.
- Lorsqu'une vérité qui ne faisait pas l'unanimité à un moment donné de l'histoire est enfin reconnue
comme telle, ne fait-elle pas alors l'unanimité ? (Examinez l'un des exemples en 4 b)
Oui par exemple la proposition « terre est ronde » ne faisait pas l’unanimité au temps de
Copernic mais de nos jours il serait absurde de penser le contraire
Pourquoi ? Qu'est-ce que cela peut signifier ?
Que l’unanimité peut se trompé et qu’elle n’est pas un critère de vérité mais que l’unanimité
résulte de la vérité
5.
Comprendre la question, c'est maintenant démêler le rapport de la vérité à l'unanimité, en déterminant à quelles
conditions l'unanimité pourrait être un critère de vérité.
Ce que l'on cherche alors, c'est le fondement.
Vous pouvez travailler sur votre exemple, mais si vous ne le connaissez qu'approximativement, commencez par
vous informer précisément.
Doit-on dire qu'on a affaire à une vérité parce qu'elle est unanimement reconnue ou bien est-
elle unanimement reconnue parce qu'elle est une vérité ?
a) Qu'est-ce qui fait qu'une proposition peut être tenue pour vraie ?
Que nous accedons a cette verité a l’aide d(un raisonnement logique
Ou encore : quand peut-on dire d'une proposition qu'elle est fausse ?
Qu’on trouve un contre exemple
b) Reformulons notre question : faudra-t-il alors dire que c'est l'unanimité qui garantit, du dehors, la vérité, ou bien
faut-il penser que c'est la vérité elle-même, qui exige l'unanimité ? Pourquoi ?
6.
- comprendre la question, c'est encore en saisir l'enjeu : à quoi engage la réponse que nous pourrons fournir (mais
seulement à la fin du travail, en conclusion).
Il faut ici raisonner par hypothèse, en cherchant les conséquences.
a) Si l'unanimité est changeante (une proposition est d'abord tenue pour fausse, puis unanimement reconnue), si
les hommes ne s'accordent pas toujours sur ce qui doit être tenu pour vrai, si donc l'unanimité ne peut nous fournir de
critère du vrai, que pourrait -on en conclure ?
Ou encore ?
b) Pourra-t-on légitimement soutenir qu'une proposition est vraie si tous ne la reconnaissent pas ? Pourquoi ?
- Que pourra alors signifier être dans le vrai ?
- Quand pourrait-on dire à quelqu'un qu'il est dans l'erreur ?
c) Si aucune unanimité n'était possible, que s'ensuivrait-il en ce qui concerne la recherche de la vérité ?
2.
»
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