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Dieux et divinités dans l'odyssée

Publié le 17/09/2018

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De plus, on loue l’aède pour son chant inspiré par « la muse » qui est une déesse des arts. Ce privilège fait que l’aède Démodocos reçoit force offrandes et honneurs. La prière et la complainte sont deux pratiques étroitement liées, très pratiquée au cours du récit. Ulysse seplaint des dieux qui l’auraient abandonnés et il prie le dieu du fleuve de lui ouvrir son cour.
Les humains considèrent les dieux comme les responsables de la fatalité. Chaque mésaventure subie par Ulysse est mise sur le compte de la colère d’un Dieu. Ainsi, ils peuvent expliquer l’inexplicable : les tempêtes, les naufrages et les hideux monstres sur leur route.  Il ne faut donc pas vexer les Dieux,car les conséquences en seraient terribles.
A plusieurs reprises, Ulysse se retrouve face à Athéna sans la reconnaître. Par exemple, lors de l’arrivée d’Ulysse dans la ville d’Alcinoos, la déesse se transforme en jeune enfant pour lui indiquer le palais et lui raconter l’histoire de cette brillante famille qui règne sur l’aristocratie phéacienne. Face aux Dieux, Ulysse est en colère, car il pense que ceux ci l’abandonnent, il est donc aveugle à leur vrai visage.

Pour conclure, nous pouvons dire que les rôles joués par les Dieux dans ce récit sont enchevêtrés : il y a le rôle religieux évident, qui donne un accent véridique à ce récit, il y a le rôle médiateur, celui qui fait le juste milieu entre les Dieux et les humains. La présence des Dieux est très instructive quant à la façon dont les grecs antiques considéraient la religion , c'est-à-dire à la fois comme une chose attractive et comme un véritable livre du destin.

« La seule défenseuse d’Ulysse chez les Dieux principaux est donc Athéna, qui a pour l’homme une certaine tendresse car il est son égal « mortel ».

Ulysse est d’ailleurs à plusieurs reprises appelé « L’égal des Dieux » et en Schérie on le compare à un « immortel » (Dieu).

Athéna est la déesse la plus présente dans les chants V à XIII.

Tout au long du retour d’Ulysse, elle veille sur lui et déjoue les pièges de son oncle Poséidon. C’est par exemple elle qui organise la rencontre entre Nausicaa et Ulysse dans le chant VI, se donnant beaucoup de mal pour que tout se passe comme prévu. Le détracteur du roi d’Ithaque est Poséidon : vexé par son manque de respect envers lui, celui-ci fait tout pour empêcher le héros de rejoindre sa patrie.

Cette hargne est exacerbée par l’attaque de l’homme envers son fils Polyphème le cyclope, auquel il a crevé un œil.

Ainsi, lors du départ d’Ulysse de l’île de Calypso, Poséidon fait briser son bateau comme un fétu de paille par le biais de violentes vagues.

Heureusement, grâce à des aides divines, Ulysse parvient à gagner la terre des Phéaciens vivant. Les aides divines ne viennent pas uniquement de l’Olympe.

En effet, Ulysse reçoit de Ino-Leucothée, une déesse marine, un voile qui lui permet de survivre durant sa longue nage jusqu’en Schérie.

Calypso, bien que sa geôlière, lui offre le moment venu de quoi se construire un vaisseau qui le portera sur les flots, et Circé lui offre l’hospitalité quand elle découvre qui il est réellement.

Pour Eole, les choses sont plus compliquées, car le Gardien des Vents les héberge un an durant, les invitant à participer à sa fête perpétuelle et offre à Ulysse en cadeau au moment du départ l’Outre des Vents Contraires.

Mais lorsque l’équipage, dans sa bêtise, ouvre le précieux don, les vents s’échappent et ramènent le bateau en Eolie.

Ici, Eole, pris de colère, refuse hospitalité aux marins.

On ne peut donc pas dire qu’il soutienne Ulysse à part entière. Pour finir, nous allons analyser la relation que les humains entretiennent avec la religion et les Dieux.

Tout d’abord, les humains honorent sans cesse les Dieux : sacrifices, libations, prières et chants, tout est destiné à flatter ces maîtres de leur destin.

On voit surtout cette relation chez les Phéaciens, qui sont un peuple réputé comme « proche des dieux ».

Prenons pour exemple l’arrivée d’Ulysse au palais d’Alcinoos : la première chose que le roi des Phéaciens propose est une libation en l’honneur de Zeus, qui est le « dieu des suppliants ».

De plus, on loue l’aède pour son chant inspiré par « la muse » qui est une déesse des arts.

Ce privilège fait que l’aède Démodocos reçoit force offrandes et honneurs.

La prière et la complainte sont deux pratiques étroitement liées, très pratiquée au cours du récit.

Ulysse se plaint des dieux qui l’auraient abandonnés et il prie le dieu du fleuve de lui ouvrir son cour. Les humains considèrent les dieux comme les responsables de la fatalité.

Chaque mésaventure subie par Ulysse est mise sur le compte de la colère d’un Dieu.

Ainsi, ils peuvent expliquer l’inexplicable : les tempêtes, les naufrages et les hideux monstres sur leur route.

Il ne faut donc pas vexer les Dieux,car les conséquences en seraient terribles. A plusieurs reprises, Ulysse se retrouve face à Athéna sans la reconnaître.

Par exemple, lors de l’arrivée d’Ulysse dans la ville d’Alcinoos, la déesse se transforme en jeune enfant pour lui indiquer le palais et lui raconter l’histoire de cette brillante famille qui règne sur l’aristocratie phéacienne.

Face aux Dieux, Ulysse est en colère, car il pense que ceux ci l’abandonnent, il est donc aveugle à leur vrai visage. Pour conclure, nous pouvons dire que les rôles joués par les Dieux dans ce récit sont enchevêtrés : il y a le rôle religieux évident, qui donne un accent véridique à ce récit, il y a le rôle médiateur, celui qui fait le juste milieu entre les Dieux et les humains.

La présence des Dieux est très instructive quant à la façon dont les grecs antiques considéraient la religion , c'est-à-dire à la fois comme une chose attractive et comme un véritable livre du destin.. »

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