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celtique, mythologie - mythologie.

Publié le 25/05/2013

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celtique, mythologie - mythologie. 1 PRÉSENTATION Cheval blanc d'Uffington Photo aérienne du cheval blanc d'Uffington, situé en contrebas du château d'Uffington, dans le comté d'Oxfordshire (Angleterre). Sculpté dans le calcaire, le cheval, dont l'origine remonte probablement à l'âge du Fer, mesure 110 m de long sur 40 m de large. Spectrum Colour Library - mythologie. celtique, mythologie, ensemble des légendes et des mythes des Celtes, dont la civilisation s'est étendue sur l'Europe continentale et sur les îles Britanniques du IIIe Xe au siècle av. J.-C. Chaudron de Gundestrup (détail) Sur les parois du chaudron de Gundestrup figure, dans un riche décor de divinités, d'animaux et de scènes mythiques, le dieu Cernunnos. Cette divinité à ramure maintient un serpent à cornes de bélier évoquant la fécondité et la renaissance, ainsi qu'un torque, symbole de prospérité.Chaudron de Gundestrup, v. 50 av. J.-C. Plaques d'argent repoussé, diamètre : 80 cm. Musée national, Copenhague (Danemark). National Museum, Copenhagen/Werner Forman Archive À l'instar des traditions mythologiques des autres peuples indo-européens, la tradition celtique s'incarne dans des divinités liées, à l'origine, aux phénomènes célestes et météorologiques et reprend des thèmes universels, tels que les combats entre divinités et les entreprises héroïques ou les mythes cosmogoniques et apocalyptiques. 2 RECONSTITUTION « HISTORIQUE « DES MYTHES CELTIQUES Tête de déesse celtique Représentant une déesse de la mythologie préceltique, cette tête taillée dans la pierre semble dater de la période la plus ancienne. Werner Forman/Corbis La mythologie des anciens peuples celtes n'ayant jamais fait l'objet d'une tradition écrite, son étude s'est d'abord inscrite dans l'analyse des oeuvres médiévales irlandaises et galloises d'inspiration celtique et renfermant des traces de mythes plus anciens. Si elle a connu un développement important à partir du XIXe siècle, cette recherche est néanmoins restée confinée -- jusqu'à récemment -- dans l'analyse des faits historiques. La curiosité populaire à l'égard de la mythologie celtique a alors été satisfaite par les données déduites des pièces matérielles, réunies aux études philologiques. Mais, réalisé sans analyse critique, cet assemblage a abouti à une vision erronée de la mythologie celtique.<...

« commencent à vénérer un Mars-Teutatès, un Taranis-Jupiter ou une Belisama-Minerve. 4 MYTHOLOGIE CELTIQUE INSULAIRE Tête de pierre celtiqueLes têtes sculptées dans la pierre sont des représentations courantes des divinités du panthéon celte.Tête de pierre celtique (âge dufer).

Société d'histoire naturelle et archéologique, Dorset, Angleterre.Werner Forman/Corbis Parmi les œuvres irlandaises médiévales traitant de thèmes mythologiques, le Livre des conquêtes (Lebor Gabála Érenn) s’impose comme un texte fondamental.

L’ouvrage, qui relate les origines mythiques de l’Irlande depuis sa création jusqu’à l’arrivée des populations gaéliques (ou goídil ), doit beaucoup à l’influence des mythes hébraïques et chrétiens, ainsi qu’à la littérature chrétienne des premiers siècles. 4.1 Les différentes invasions Mythologies celtique et scandinave© Microsoft Corporation.

Tous droits réservés. La mythologie celtique insulaire est structurée autour d’invasions de l’Irlande.

Menée par Cessair (magicienne parfois présentée comme la nièce de Noé), la premièreinvasion a lieu après le déluge.

La deuxième est conduite, au troisième millénaire av.

J.-C., par Partholon et prend fin en raison d’une épidémie.

Sous la conduite de Nemed,la troisième voit l’opposition du peuple des Fomoire — génies malfaisants — qui parviennent à vaincre tous leurs adversaires, à l’exception d’un groupe qui fuit vers le nordpar la mer.

À cette époque, la Terre est soumise à une vague d’éruptions volcaniques puissantes et effrayantes, donnant naissance aux montagnes. La quatrième invasion est menée par les Fir Bolg (« hommes en sacs ») ; descendants du peuple de Nemed, ils introduisent chez les Celtes la notion de structure sociale etdes institutions, telles que la royauté.

Aux Fir Bolg s’opposent les Túatha Dé Dánann, descendants de Dána ; les premiers sont contraints de se retirer vers l’Écosse et l’îlede Man, tandis que les seconds dominent l’Irlande jusqu’à l’invasion des Goidels (les Gaéliques, ancêtres des Irlandais). 4.2 Autres traditions sur les origines des Celtes Les œuvres galloises médiévales, telles que le Mabinogion, renferment d’intéressants récits comparables à ceux du Livre des conquêtes, tandis que leurs personnages correspondent à ceux du texte irlandais.

Ce rapprochement thématique concerne non seulement les récits des invasions, mais aussi les mythes cosmogoniques, tels que lesdescriptions de la formation du paysage naturel ou des luttes entre dieux et démons. Concernant les premiers temps de la civilisation celtique en Europe, d’autres textes s’inscrivent dans la tradition inaugurée par le Livre des conquêtes ; c’est notamment le cas du Rêve d’Oengus, du Dindshenchus, du Cóir Anmann ou du Trioedd Ynys Pryden gallois, qui rassemblent des thèmes historiques et des sujets plus strictement mythologiques, comme la généalogie des divinités ou les mythes des origines relatives à des lieux, des noms et des institutions. 5 L’OUTRE-TOMBE CELTIQUE Chaudron de GundestrupDécouvert à la fin du xix e siècle, le chaudron de Gundestrup provient probablement de Thrace.

Fabriqué en argent repoussé, il estorné de représentations divines et héroïques et constitue l'une des rares pièces à livrer quelques indications sur les croyancesreligieuses celtes.Chaudron de Gundestrup, v.

50 av.

J.-C.

Plaques d'argent repoussé, diamètre : 80 cm.

Musée national, Copenhague(Danemark).Erich Lessing/Art Resource, NY D’après le Livre des conquêtes, l’outre-tombe pourrait être situé sous terre ou dans des contrées lointaines, au-delà des océans par exemple.

Des descriptions de l’au-delà sont présentes dans des récits d’aventures héroïques, dont la fonction mythologique consiste à confirmer le rôle du héros en l’amenant à surmonter des épreuvesparticulières, telles que sa descente aux enfers et ses noces avec la déesse d’outre-tombe.

Guerriers ou rois, les héros peuvent aussi être poètes, druides ou hommes de loi.Dans d’autres récits, la déesse elle-même apparaît pour soumettre le héros à des épreuves d’initiation et imposer des modèles de comportement. Des indications sur la vie religieuse et les rituels celtiques sont fournies par des pièces archéologiques et des représentations picturales.

Certaines sculptures représentent lemême épisode mythique : un taureau et trois grues se réfugient sous un arbre, qu’abat une homme muni d’une hache.

Certains éléments de ce mythe apparaissent sur lechaudron de Gundestrup, l’un des produits les plus célèbres de l’art celtique : on peut y voir un homme armé sur le point de combattre une silhouette imposante, sansdoute une divinité, tandis qu’un groupe d’individus s’éloigne à cheval ; la scène figure peut-être un rite d’initiation auquel étaient soumis les jeunes guerriers, commel’indiquent aussi les mythes entourant le héros légendaire Cú Chulainn du cycle de l’Ulster. La concentration de tombes celtiques et de squelettes le long des côtes irlandaises et bretonnes confirme la légende populaire selon laquelle les Celtes croyaient que. »

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