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BEL TRIOMPHE D'UN DRAGON : Le dieu de l'Ouragan délivre les hommes d'un terrible fléau

Publié le 17/01/2022

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Voyant son semblable vaincu revenir sur la Grande Montagne

de l'Est, Bêl, le Seigneur, s'interrogea:« Quelle est cette créature

qui parvient à mettre les hommes mais aussi les dieux en

échec? Quel est ce dragon dont le seul nom inspire la terreur

aux divinités les plus puissantes ? «

« ,........., LEQUEL DES DIEUX OSERA AFFRONTER LE MONSTRE ? L es plus grandes divinités s'étant réunies comme chaque année dans la demeure de Bêl, pour y tenir conseil et détermi­ ner quel serait le destin du monde, prêtèrent enfin attention aux lamentations des mortels : « Qui viendra nous prêter secours et renvoyer le terrible dragon dans les flots marins?» Tous s'accordaient à dire que les pauvres hommes n'avaient pas démérité , et que l'on se devait de les délivrer de ce fléau.

Pourtant, aucun des dieux n'osa déclarer qu'il porterait assis­ tance aux malheureux.

La seule description du monstre qui, savait-on, avait jusqu'alors dévoré chacun de ses assaillants, suffisait à semer le doute dans les esprits divins.

P ensant mettre fin à ces hésitations, le plus sage des membres de l'assemblée, le dieu Sîn, décida que celui qui sortirait victo­ rieux du combat contre le dragon régnerait pour toujours et sans partage sur la Terre.

Surmontant son appréhension, le vaillant Tichkhon, attiré par une telle récompense, décida de risquer une offensive contre l' adversaire .

Bientôt cependant, il dut reconnaître son échec : le monstre avait repoussé sans aucun signe de faiblesse ses assauts successifs.

œ D'ENLIL À BÊL De Sumer à Babylone, les principaux dieux vénérés, assez peu nombreux, demeurent.

Ils représentent les grandes forces de la Nature .

Seuls leurs noms changent parfois.

C'est le cas du dieu sumérien Enlil, « Seigneur de !'Atmosphère », adoré en premier lieu à Nippour.

Lorsque les Babyloniens font leur cette figure toute-puissante, puisqu 'elle détient l'arme suprême, l'amarou, c'est-à-dire le déluge, ils se contentent de la renommer Bêl, « le Seigneur».

Ils en font la deuxième divinité de leur triade suprême, entre Anou, qui règne sur les espaces célestes, et Ea, qui symbolise l'élément liquide.

UN DRAGON, DES MONSTRES Nombreuses sont les créatures mythologiques qui, à l'instar du dragon affronté par Bêl, dévastent tout un territoire et tourmentent la population.

Ainsi le taureau de Crète, les oiseaux du lac Stymphale ou le lion de Némée sèment-ils la terreur jusqu'à ce que l'intrépide Héraclès parv ienne à les maî triser ou à les tuer .

Le dieu ou le héros , humain d'essence divine, joue alors son rôle de protecteur des hommes, et l'ordre du monde tel qu'il était perçu par les Anciens est respecté .

Il est donc vital pour les hommes de !'Antiquité d'honorer les dieux, qui seuls peuvent les délivrer des forces et créatures primitives oppressantes .. »

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