ARTÉMIS, DÉESSE LUNAIRE DE LA CHASSE

« ailoo UNE DÉESSE À LA JUSTICE EXPÉDITIVE Cruelle lorsqu'on l'offense, Artémis châtie durement Agamemnon, qui a prétendu être plus adroit qu'elle à la chasse : retenu dans le port dAulis, où les vents lui sont contraires, il doit immoler sa fille, Iphigénie, que la déesse, saisie de pitié, sauve toutefois avant que ne soit consommé le sacrifice.

Cette mansuétude apparaît pourtant exceptionnelle : Admète, roi de Phères en Thessalie, qui avait omis d'offrir un sacrifice à La déesse lors de son mariage, trouve sa chambre nuptiale grouillante de serpents le roi de Calydon en Etolie, OEnée, qui oublie de lui faire offrande pour ses récoltes, voit son royaume ravagé par un monstrueux sanglier.

-> DIANE ET ACTÉON Détail dune peinture du Parmesan (1503-15401.

Château de Fontaneflato.

LAUTRE ARTÉMIS La déesse faisait l'objet d'un culte particulier à Ép hèse, où elle était révérée comme grande prêtresse des Amazones.

Contrastant avec l'image de chasteté associée traditionnelle- ment à la déesse, celle-ci est repré- sentée revêtue d'une sorte de gaine, d'où pendent des rangées de mamel- les.

Symbole de la fécondité, la dées- se a un curieux visage empreint dam- biguité sexuelle, puisque l'on peut y discerner aussi bien des traits fémi- nins que virilisés dans la représenta- tion d'un jeune éphèbe.

Il semble que l'Artémis d'Ephèse, dont le culte est d'origine asiatique, ait été assimilée abusivement à la déesse de la Chasse, dont de nombreuses caracté- ristiques la distinguent.

DIANE 1)1 VERSAIIIIS Murbe romun, rcprcuntunt u C 1CCCCCCCO Artemu,ropH Cl LJMC uduptution du av.

J. - C.

de [oeuvre de Ldocordu : siècle ovJC.] CoCu, muuee du Louvre.

GRÈCE ET ROME DIEUX & LÉGENDES. »