Akhmin, patrie du dieu Min

« tifs, se pressent dans le dé­ sert de l'Est pour y traquer les antilopes .

Cette contrée giboyeuse est une aubaine dont la ville tire grand profit.

Connue dès la v• dynastie - on a retrouvé dans sa nécro­ pole les tombes de hauts per ­ sonnages de cette époque -, Akhmin jouit d'une grande renommée à partir de la XVIII° dynastie.

Selon les té­ moignages de certains au­ teurs, deux temples gigantes ­ ques, détruits au VIII° siècle de notre ère pour édifier de nouvelles maisons, s 'éle­ vaient au cœur de la ville.

L'un, érigé par Thoutmosis Ill, mesurait près de 120 m de longueur sur 85 m de largeur .

Embelli et agrandi par Ram­ sès Il, puis par les Ptolémées et l'empereur romain Trajan, il était un des joyaux de la région.

L'autre, plus petit, datait de l' époque romaine.

La magnificence de ces édifi­ ces témoigne de l'intérêt que portaient les monarques à la prospère Akhmin.

Les fouilles actuelles permet­ tent d'aller de découverte en découverte .

Récemment, les égyptologues ont mis en évi­ dence les fondat i ons du pre ­ mier pylône du temple , de­ vant lequel ils ont également exhumé la statue colossale d'une des filles de Ramsès Il, Merytamon .

La nécropole d'el-Hawawich N on loin de la ville s'étend une nécropole datant de l'Ancien Empire et abritant une cinquantaine de tom­ beaux de personnages ayant joué un rôle entre la v• dy­ nastie et la fin de l'Ancien Empire.

Creusés dans la falai­ se, ces hypogées, mis au jour par des égyptologues de l'université de Sydney, confir ­ ment l'importance des no­ marques dans l'administra ­ tion provinc iale de l'époque.

Le pharaon Pépi Il ayant ré­ gné près d'un s iècle, son pou­ voir s'étiole au fil des années , laissant les nomarques déci­ der seuls de la polit ique dans. »